À partir du 10 octobre, la délivrance du passeport biométrique sera effective dans toutes les daïras d'Oran. La wilaya compte généraliser, à partir du 10 octobre prochain, la délivrance des passeports biométriques aux trois daïras restantes et qui sont Boutlélis, Gdyel et Es-Sénia. Après les daïras de Bir El Djir, Aïn El Turck, Arzew, Oued Tlélat, Béthioua et Oran, le procédé sera donc appliqué, à partir de cette date, dans toutes les circonscriptions de la wilaya, ont annoncé des sources responsables à la wilaya d'Oran. L'opération permettra une meilleure décentralisation, de sorte que les habitants des trois daïras restantes n'auront plus à se déplacer vers d'autres centres pour accomplir cette formalité. Grâce à ces opérations de décentralisation et de généralisation de la délivrance des passeports biométriques à toutes les daïras, la forte tension constatée sur le service actuel de Sidi El Houari a été nettement réduite, estime-t-on. Le siège pilote de Sidi El Houari ne pouvait plus à lui seul répondre à une demande croissante sans cesse. La durée du traitement des dossiers a été donc réduite, ce qui s'est répercuté sur la validation des dossiers et leur traitement. Les services de la wilaya vont doter les daïras de Boutlélis, Es-Sénia et Gdyel d'appareils pour relever les empreintes. Outre ces équipements, l'effectif sera également renforcé pour répondre aux besoins des deux localités. Toutefois, malgré ces dispositions prises pour améliorer la prestation de service, l'opération de retrait des passeports biométriques est loin de connaître une amélioration. Les demandeurs de passeports biométriques dénoncent la lenteur des enquêtes de police et l'existence d'un seul appareil par daïra pour relever les empreintes. Les services de la wilaya ont prévu d'y remédier avec cette décentralisation et surtout la dotation des daïras de moyens plus efficaces. Ces passeports biométriques sont confectionnés par le centre national de production des documents d'identité et de voyage. L'opération est centralisée à Alger au niveau du centre de Bab Ezzouar qui, rappelons-le, reçoit par réseau les données des demandeurs. Une enveloppe budgétaire de 1,5 milliard de centimes a été débloquée par le ministère de l'Intérieur pour l'acquisition du matériel et la programmation des données au niveau national.