Le salon «Alger Industries» se tiendra du lundi 7 au jeudi 10 octobre 2013 à la foire internationale d'Alger. Il réunira environ 130 exposants, parmi lesquels 60 entreprises algériennes, 46 sociétés françaises, 15 sociétés turques et quelques entités de pays épars. Placé sous le Haut patronage du ministre du Développement industriel et de la Promotion de l'investissement, cette édition s'inscrit dans un contexte de volonté de relance industrielle fortement exprimée par les autorités politiques algériennes et à la veille de la réunion tripartite à l'occasion de laquelle devraient être prises d'importantes mesures de nature à impulser une nouvelle dynamique à ce secteur en crise. Cette relance devrait se décliner en divers programmes d'investissements, de mise à niveau et de développement de la compétitivité des entreprises algériennes. Autant de programmes qui stimuleront la demande en études, conseils et formations avec toutes les implications positives notamment en matière de renforcement de partenariat. Sadok Stiti, Pdg de Bâtimatec Expo, évoque à ce titre «l'appel à partenariat national et international que vient de lancer le ministère de l'Industrie en vue de créer en collaboration avec les Sociétés de gestion des participations (SGP) des groupements d'entreprises innovants et performants dans 18 filières industrielles avec tous les effets bénéfiques que ces actions sont susceptibles d'apporter à l'ensemble de l'économie.» Dans le contexte favorable où il se tient, le salon «Alger-Industries» arrive à point nommé pour, à la fois, mettre les opérateurs concernés au courant de la nouvelle politique industrielle pour laquelle a pris option l'actuel gouvernement, et les conditions dans lesquelles devront désormais s'effectuer les rapprochements entre les différents antagonistes en charge de l'industrie. Le salon offrira par ailleurs aux entreprises participantes l'occasion de faire connaître leurs potentiels avec l'idée d'attirer d'éventuels partenaires pouvant répondre à leurs objectifs, ou tout simplement de susciter des échanges croisés avec les experts et les divers acteurs économiques présents. Parmi les secteurs d'activités qui seront exposées sur une superficie d'environ 2 000 m², figurent notamment l'ingénierie industrielle et automatisme, les matériels et équipements de soudage, les machines outils et outillages individuels, les équipements de sécurité industrielle, les machines pour la découpe et le traitement de la tôle, les presses ainsi que la prestation de service et d'appui à l'industrie. Le Pdg de la société organisatrice du salon nous apprend que «les journées techniques qui se dérouleront en marge de la manifestation seront consacrées aux programmes d'investissements des filières industrielles tels que décidés par les pouvoirs publics dans le cadre de la nouvelle politique de relance industrielle». Il nous apprend également qu'«en continuité des débats engagés lors du salon précédent, l'ANIREF présentera à nouveau un point de situation sur l'état de réalisation des nouvelles zones industrielles.» Il y aura donc de quoi séduire les industriels en quête d'informations utiles et concrètes. Toujours dans cet esprit de rapprochement interentreprises, des rencontres B to B sont également programmées sous l'égide de la Chambre algérienne de commerce et d'industrie pour le mercredi 9 octobre 2013. Un certain nombre de centres d'intérêt exprimés par des SGP et Groupes industriels tels que la SGP Industries manufacturières, le Groupe SNVI, la SGP Cabeleq et focaliseront sans doute l'attention des opérateurs en quête de relations d'affaires, aussi bien avec des nationaux qu'avec des étrangers. Les chances de concrétiser les projets de partenariat envisagés seront plus importantes que par le passé, nous confie Sadek Stiti, car ils seront entrepris à un moment où le gouvernement a officiellement exprimé son intérêt pour la relance de l'industrie en faveur de laquelle seront consacrés d'énormes moyens.