Les agents de sécurité de Sonatrach n'en démordent pas et exigent leur titularisation. Un énième sit-in a été organisé, hier matin, devant le siège de la direction, sis à la cité Djamel. Près d'une centaine d'agents de sûreté interne de Sonatrach Aval ont revendiqué, hier, leur titularisation lors d'un sit-in qu'ils ont observé devant le siège de la direction, sis à cité Djamel. Les protestataires ont demandé l'application du texte réglementaire qui régit le recrutement. Ils rappellent que la convention collective de l'entreprise Sonatrach précise, dans son article 19, que le contrat de travail à durée déterminée ne peut avoir pour objet d'occuper durablement un emploi relatif à l'activité normale et permanente de l'entreprise. Le personnel a dénoncé les deux poids et deux mesures puisque deux grilles de salaires sont appliquées au sein de l'entreprise alors que la mission des agents permanents et celle des contractuels est la même. «On ne sait toujours pas finalement pourquoi on n'a pas été titularisés alors que certains d'entre-nous exercent depuis 1998», fait-on savoir. En effet, ils rappellent avoir toujours mentionné, dans les rapports qu'ils ont adressés à la direction, comme première revendication, la titularisation du personnel. Déterminés à poursuivre ce mouvement de contestation, les agents indiquent que d'autres points figurent dans la plateforme des revendications, à savoir le paiement des primes et la revalorisation des salaires, l'application du même statut prévu pour les titulaires, le droit à la syndicalisation et autres avantages prévus par la loi comme pour le cas des départs en retraite, les prises en charge médicale et chirurgicale. Une délégation, représentée par des agents de sûreté interne de tous les complexes de sonatrach, a été reçue en fin de journée par les responsables.