L'Argentine, déjà qualifiée, peut être rejointe au Mondial 2014, dès ce soir, par la Colombie et le Chili qui s'affrontent lors de l'avant-dernière journée des qualifications de la zone sud-américaine. Les Colombiens (2es, 26 pts) sont en ballottage très favorables à l'heure de recevoir les Chiliens (3es, 24 pts) à Barranquilla. Un nul leur suffira pour assurer une 5e présence en Coupe du monde, la dernière remontant à 1998. Les coéquipiers de Radamel Falcao pourraient même en cas de défaite obtenir leur billet, s'il y a un vainqueur dans le match entre l'Equateur (4e) et l'Uruguay (5e) qui comptent chacun 22 points. Pour le Chili, seul un succès en Colombie l'assurera dès ce soir de jouer le Mondial, quel que soit le résultat d'Equateur-Uruguay. Une défaite ne serait pas pour autant catastrophique, puisque la Roja, certaine de conserver au moins un point d'avance sur le 5e du groupe au terme de cette journée, aura son destin en mains lors de l'épilogue dans la nuit de mardi à mercredi. Derrière ces deux nations bien parties pour devenir les 2e et 3e qualifiés pour le Brésil, la lutte fait donc rage entre l'Equateur et l'Uruguay pour décrocher le dernier accessit direct et éviter d'en passer par un barrage intercontinental contre la Jordanie. Le calendrier faisant bien les choses, les deux rivaux s'affrontent à Quito. Mais quelle que soit l'issue de cette rencontre, il faudra attendre mardi et la dernière journée pour savoir lequel sera officiellement qualifié. Si le match se termine par un résultat nul, il y aura un statu quo au classement avec l'assurance pour les deux de finir au pire barragiste. L'Equateur devancera encore l'Uruguay à la différence de buts générale (+4/0), un avantage qui devrait s'avérer décisif lors de la dernière journée pour la 4e place si ces deux équipes obtiennent un même résultat, respectivement au Chili et contre l'Argentine. En revanche, le vainqueur qui se dégagerait de cet Equateur-Uruguay serait extrêmement proche de la qualification. Quant au perdant, il serait plutôt voué à jouer le barrage, ce dont le Venezuela (6e) peut encore mathématiquement le priver même si ses chances sont infimes.