La commission d'appel à la concurrence de l'Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT) a invité, lundi passé, les trois opérateurs de téléphonie mobile, (Mobilis, Nedjma et Djezzy), attributaires provisoires des licences 3G, à définir, dès lundi prochain, les wilayas devant être couvertes par leur réseau de télécommunication de 3e génération. C'est lors de la séance de proclamation des résultats de l'appel à la concurrence, lancé en août dernier, pour l'octroi de trois licences de 3G, que cette invitation a été faite aux trois soumissionnaires déclarés, par l'ARPT, attributaires provisoires de cette licence. L'Agence de régulation a précisé, dans son PV d'adjudication, lu publiquement en présence de la ministre de la Poste et des TIC, Dalila Derdouri, ainsi que des PDG des trois opérateurs qu'«après évaluation des offres des soumissionnaires, selon les critères techniques et financiers posés par le règlement d'appel à la concurrence, la commission a classé les offres des soumissionnaires dans l'ordre suivant : 1er : Algérie Télécom Mobile, 2e : Wataniya Télécom Algérie et 3e : Orascom télécom Algérie». Pour ce qui est du déploiement réseau, l'ARPT a retenu les villes d'Alger, Oran, Constantine et Ouargla pour la phase de lancement prévu le 1er décembre prochain pour chacun des trois opérateurs. Selon, Salah Mahgoune, président de la commission d'appel, le cahier des charges oblige la présence d'au moins un opérateur dans chaque wilaya du pays, et ce, durant les trois premières années du lancement de la 3G. Au-delà de 5 années, les trois opérateurs seront obligés d'être présents dans toutes les wilayas. Le cahier des charges prévoit également un taux de couverture réseau 3G de 80% du territoire national en 2018. Cependant, l'exclusivité territoriale pour chaque opérateur dans une wilaya donnée ne dépasse pas une période d'une année. Au-delà de ce délai, les autres opérateurs peuvent déployer leur réseau 3G. Pour ce qui est de l'offre financière, M. Mahgoune nous a indiqué qu'elle est dotée de 400 points, soit une valeur minimum de 3 milliards de dinars, en plus d'une redevance annuelle de 1% du chiffre d'affaires de l'opérateur. Par ailleurs, le PDG de Mobilis, Saad Damma, s'est dit être «prêt» à se lancer dans cette nouvelle technologie et offrir les «meilleures prestations» à ses abonnés. De son côté, le directeur général de Nedjma, Joseph Ged, a affirmé que l'engagement de son entreprise «sera total pour garantir que cette évolution majeure soit le succès attendu et réponde pleinement aux attentes des Algériens». Enfin, le directeur exécutif de Djezzy, Vincenzo Nesci, a exprimé, quant à lui, sa satisfaction «d'être dans la course en se positionnant troisième dans l'attribution des licences 3G».