Des voix s'élèvent pour appeler et «soutenir» Abdelaziz Bouteflika pour un 4e mandat contre toute logique. Ces larbins en tout genre ne reculent devant aucune forfaiture pour faire avaler les couleuvres. Comme Amar Saadani, parachuté à la tête du FLN après un putsch et qui traîne des tas de casseroles, qui a été jusqu'à dire, selon L'Expression, que Nelson Mandela a accédé au pouvoir en Afrique du Sud, grâce… à Abdelaziz Bouteflika ! Il faut vraiment être un charlatan pour tenir un tel langage au peuple algérien. Tous les apprentis sorciers, qui travaillent pour un mandat à vie pour l'actuel locataire d'El Mouradia, ne pensent à aucun moment aux intérêts de l'Algérie. Ils ne nous disent pas comment un homme qui a perdu 80% de ses facultés mentales et physiques peut gérer une situation aussi complexe que celle que vit notre pays. Une certitude : ils exécutent une feuille de route tracée par Saïd Bouteflika, qui rêve de perpétuer le pouvoir du clan, même au prix de la destruction de l'Algérie. Et c'est ce qui risque d'arriver s'il n'y a pas un sursaut salvateur. En échange, ces mercenaires d'un nouveau genre espèrent continuer à participer à la rapine et à la curée qui ont transformé un pays riche en un pays où règne la désolation, comme a fait Mobutu du Zaïre. Or, le clan a commis des dégâts irréparables à l'Algérie. A croire qu'il exécute un plan concocté à l'extérieur par un ou des pays ennemis du nôtre. Car le passage de Abdelaziz Bouteflika à la tête de l'Etat a été un désastre national. Il a plongé l'Algérie en bas du tableau dans tous les domaines, au point que des institutions, comme la Banque mondiale et le FMI, ne cessent de tirer la sonnette d'alarme, sans compter la corruption qu'il a contribué à démocratiser et qui gangrène désormais tous les segments de la société. A l'égard des jeunes, il a fait une politique populiste et démagogique qui fera d'eux des parasites, sans compter qu'avec lui, nous avons assisté à l'apparition du phénomène des harraga et des désespérés qui s'immolent par le feu en pleine rue. Négatif sur toute la ligne. Appeler à un 4e mandat, c'est soutenir une descente aux enfers totale pour l'Algérie. Et ceux qui le veulent ne peuvent être considérés comme des Algériens.