Le nouveau président de l'Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT), M'hamed Toufik Bessaï, a été officiellement installé, hier à Alger, dans ses fonctions par la ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, Zohra Derdouri. Ce poste est resté vacant pendant près de deux mois en raison de la nomination de Mme Derdouri (alors présidente de cet organisme public de régulation) à la tête du ministère de tutelle, à la faveur du remaniement ministériel de septembre dernier. Juriste de formation, M'hamed Toufik Bessaï est un «enfant de la boîte» pour avoir occupé plusieurs postes de responsabilité au sein de l'ARPT, dont celui de secrétaire général. Sa nomination découle donc de la nécessité «de mettre fin à la période de transition et le déblocage d'un certain nombre de dossiers», a expliqué la ministre lors de son discours. Ceci dit, il n'y a eu pas de changement notable dans la politique du gendarme des télécoms. «Ce sera la continuité dans la vision régulatrice (…). Bessaï sera à l'écoute de tous, notamment des opérateurs qui seront traités avec équité», a ajouté Mme Derdouri, tout en lui l'assurant de son soutien entier. Le nouveau promu a abondé dans le même sens que son ancienne cheftaine, affirmant que «la continuité dans la politique de régulation» sera toujours de mise. Il a indiqué qu'il ne ménagera aucun effort dans la conduite de sa mission. «La saine régulation exige de la transparence et de l'impartialité», a déclaré le nouveau président. Au chapitre des défis, il a évoqué, entre autres, la nécessité de réduire la fracture numérique. Outre la dure tâche de gérer le marché des télécoms, il tentera de mener à bon port le projet de la 3G.