Les fortes pluies qui se sont abattues sur la ville durant la journée de jeudi dernier n'ont provoqué heureusement aucune victime ni dégât matériel. Selon une source des services de l'hydraulique, grâce à la protection des berges de l'oued Béchar (13 km), les crues exceptionnelles enregistrées ce jeudi (3000 m3 seconde) n'ont entraîné, malgré leur violence, que des infiltrations d'eau dans quelques habitations édifiées à proximité de la rivière. Par contre, des millions de mètres cubes d'eaux pluviales se perdent chaque année dans la nature, à quelques dizaines de kilomètres à la sortie sud de la ville. La déperdition de ces eaux, qui perdure depuis de nombreuses années et que déplorent d'ailleurs les citoyens de la région, suscite des polémiques quant à leur utilisation. La même source des services de l'hydraulique indique qu'une proposition sera bientôt faite au sujet de l'étude de faisabilité de raccordement (15 km) des eaux pluviales de l'oued Béchar à celles des eaux de l'oued Zouzfana, à l'Est, et l'oued Guir, à l'Ouest, qui forment l'oued Saoura, à l'embouchure de la commune d'Igli. L'étude de ce raccordement prendra en considération tous les éléments liés au facteur humain, notamment l'impact sur l'environnement, souligne la même source.