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Ihrir (Illizi) : un paradis terrestre qui mérite mieux !
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Publié dans El Watan le 11 - 11 - 2013

La localité d'Ihrir, relevant de la commune de Bordj El-Haouès, 200 km au sud du chef-lieu de la wilaya d'Illizi, destination touristique d'excellence classée parmi les zones humides d'intérêt mondial aux termes de la convention RAMSAR (Unesco 2011), n'en est pas moins un petit village enclavé en deçà de son statut universel.
Sa seule tare : appartenir à une wilaya sous-développée de l'extrême sud de l'Algérie. Ihrir, la perle du Tassili n'Ajjer, possède un concentré de paysages sahariens extraordinaires d'une très grande variété. Aussi, elle renferme des trésors insoupçonnés qui semblent vouloir garder le secret un patrimoine millénaire d'une extrême richesse et d'une qualité artistique sans égal. Rattachée à la daïra de Djanet, la localité d'Ihrir fait face, malgré les efforts consentis par les autorités locales, à des carences multiples en matière de développement. « Notre village souffre de multiples problèmes, dans plusieurs secteurs vitaux tel que l'agriculture, l'aménagement, l'eau, transport, chômage et le réseau routier, l'assainissement et l'AEP, actuellement, nous sommes confrontés à un manque crucial de gaz butane, source d'énergie indispensable pour la cuisson et le chauffage. » se lamentent des citoyens qui ne s'expliquent pas les causes de cette négligence qui les frappe dans leur quotidien.
Les habitants de cette région, viennent de tirer la sonnette d'alarme quant au danger du phénomène d'érosion des sols qui inquiète toute la population étant donné que les puits traditionnels d'eau, datant de l'époque coloniale, voient leurs niveaux baisser rapidement et se tarissent à vue d'œil sous l'ensablement, suite à une sécheresse exceptionnelle qui frappe la région. Par conséquence, la pénurie d'eau potable est au centre des préoccupations quotidiennes des agriculteurs et des éleveurs. Aussi, le phénomène d'érosion des sols a conduit au débordement des fosses septiques au moindre retard de la citerne de l'office national de l'assainissement ONA chargé du curage.
Ces eaux usées constituent donc un vaste égout à ciel ouvert causant de graves conséquences pour la santé publique vu le risque de contamination par les MTH, ces eaux polluent également les nappes phréatiques par le phénomène d'infiltration qui menacent la flore et la faune et provoquent des lésions cutanées et oculaires chez la plupart des enfants. Les autres soucis majeurs soulevés par les habitants de cette région concernent des besoins vitaux tels que la santé, l'éducation, le logement, l'approvisionnement en produits alimentaires, la coupure quasi quotidienne et prolongée du courant électrique, la rareté du gaz butane et le manque d'aménagement urbain.
A vocation touristique par excellence, Ihrir mérite mieux que ça. L'état actuel auquel elle est vouée suscite la colère de ses habitants qui estiment que le statut et les potentialités de leur région peuvent recentrer l'intérêt des autorités et du ministre du tourisme qui se targue de vouloir encourager le tourisme local et c'est justement d'un plan de développement multisectoriel qu'a besoin Ihrir, le nom si doux d'un point d'eau.


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