Depuis son ouverture en juillet dernier, le parc aquatique de Ouargla a apporté une fraîcheur telle que la population locale, assoiffée d'eau et d'activités aquatiques, espère qu'il restera ouvert tout au long de l'année et permettra d'amorcer une nouvelle ère vers la création d'une ville aquatique qui tranchera avec la sécheresse du désert et la canicule qui vient à peine de lever sa mainmise en ce début de novembre au sud du pays. L'aquaparc de toutes les convoitises et de tous les espoirs compte une pataugeoire, des toboggans et des jeux aquatiques qui ont fait la joie de centaines de chérubins privés de tous loisirs ou détente, à l'instar de toutes les villes de l'intérieur du pays surtout au Sud. Les parents ont également pu renouer grâce à cet espace avec la détente saine et le plaisir de voir leurs enfants heureux. Implanté sur une surface de 7000 m² au sein de l'espace Wahaland du parc d'attractions oasien situé aux abords de la RN49, meublant la distance de 6 km entre le vieux et le nouveau Ouargla, c'est un endroit stratégique par excellence, tant pour son dynamisme économique que pour sa facilité d'accès. Une infrastructure qui gagnerait à être développée et promue pour décupler ses effets positifs à plusieurs égards : de la tenue d'événements économiques, le développement de commerces et de restaurants, d'autant plus que l'impact positif de l'ouverture prochaine d'un hypermarché sur la population par la création d'un grand espace de shopping familial, la création d'emplois et la mise en valeur du territoire ne sont pas à négliger. Petite note négative toutefois, la disparition totale des espaces verts et de jeux existants il y a quelques années, vu l'occupation exagérée d'une grande partie de l'espace par des structures administratives à la faveur de l'extension de l'infrastructure de l'agence foncière étatique propriétaire et promotrice du Wahaland. Il est à rappeler enfin qu'en 2008, le parc d'attractions a connu une très forte fréquentation, le pic avait atteint les 900 visiteurs, une fréquentation due principalement à la gratuité de l'accès, les conditions de sécurité et la facilité d'accès au site. Des services et prestations appropriés devront à terme être conçus et réalisés afin de préserver l'image du parc à thème et une révision du prix d'accès (400 DA par personne) jugé élevé par les usagers demeure indispensable pour permettre à toutes les familles d'en profiter.