Le deuxième salon du livre organisé par la Maison de la Culture a été ouvert jeudi passé. C'est donc parti jusqu'au 26 novembre, avec en plus de la classique vente d'ouvrages qui doit connaître des tarifs spécial salon, du moment que l'espace des expositions a été cédé gracieusement par l'établissement, des rencontres avec les auteurs de la région ont été prévues au programme. Ainsi, sont attendus au comptoir des dédicaces Mohand Mahrazi, Rachid Oulebsir, Dihia Louize, Djamal Arezki, Brahim Bouchefa, Arezki Maouche et bien d'autres poètes, essayistes, historiens ou économistes. Sur l'aspect organisationnel, le visiteur n'aura plus à chercher, comme cela prévalait auparavant, dans des étals ou les genres étaient disposés en vrac. On a plutôt remarqué, pour cette édition, une recomposition en mini librairies. Autrement dit, suivant des rayons spécialisés, séparant le manuel et guide scolaires, les livres universitaires, les encyclopédies, les sciences physiques ou biologiques, les sciences humaines, les publications en économie ou histoire, la littérature,… et cette fois-ci, tout un stand proposant au public exclusivement de la BD. A côté des maisons de publication étrangères, se sont frayé beaucoup de place les éditeurs algériens. Casbah, Achab, Tira, Sefraber, l'Odyssée et d'autres pour présenter encore de nouveaux titres. Selon Salima Gaoua, la directrice de la Maison de la Culture, le salon a été fignolé déjà durant le dernier SILA d'Alger où bon nombre de libraires avaient donné leur accord «mais le hall de l'établissement ne présente pas un espace suffisant pour une manifestation d'envergure». D'où l'idée déjà de sa délocalisation avec la formule des chapiteaux. A installer probablement au niveau de l'esplanade attenante ou pourquoi pas sur un boulevard marchand de la ville, «pour aller en plein cœur du public».