Si les moyens de transport efficients tels que le métro et le tram sont venus soulager les usagers et leur faire gagner un temps précieux, il reste toutefois quelques réflexes des responsables qui semblent ne pas faire l'effort de rendre pratique l'utilisation du tram. Des processions d'usagers restent parfois coincées entre le préposé du compostage et l'entrée du tram. Si l'Etusa n'a pas jugé utile encore d'installer des valideurs de titres de transport au niveau des arrêts facultatifs ou des terminus, entraînant des essaims d'usagers à l'entrée du bus, il n'est pas faux pour le moyen de transport qu'est le tram où, au départ de la station les Fusillés, on voit les usagers s'agglutiner dans le quai autour de l'agent de «compostage». Après avoir acheté son ticket d'un seul point de vente, l'usager doit faire la chaîne avant de se faire valider son titre par le préposé qui use de son stylo... alors qu'il aurait été plus commode de raccourcir l'opération en installant des machines, composteurs de tickets pour éviter la foule compacte qui se presse de monter dans le tram. Il va sans dire que la présence permanente de contrôleurs sur la ligne dissuadera les fraudeurs et verbalisera les contrevenants... Alors, messieurs ! Trêve de bricolage et rendez l'opération moins contraignante aux usagers en mettant en place des composteurs de titres sur le quai, au diapason des nouvelles «mécaniques».
