Un groupe d'une trentaine d'élèves du club vert du CEM Dahaoui Yahia et leur directeur ont effectué une randonnée dans la commune de Kasdir, une localité située sur la bande frontalière, à quelque 150 km de Naâma. Cette excursion à caractère purement didactique a été conduite par des cadres de la direction de l'Aménagement du Territoire et de l'Environnement, de la Conservation des forêts, de l'Office National de la Météorologie et des membres de l'Association de l'APAE. Cette commune, jadis connue pour ses vastes nappes alfatières, fait l'objet de résultats concrets quant aux opérations de fixation des cordons dunaires et à des mises en défense de plusieurs milliers d'hectares. Or, ce milieu reste jusque là confronté, par endroits, à de multiples facteurs liés à la désertification et à une dégradation progressive de son couvert végétal. Par une approche réelle et participative sur le terrain, ces élèves assoiffés de connaissance ont pu saisir sur site et par des explications assez détaillées, l'importance et le rôle que joue la diversité de la végétation naturelle locale, qui forme une mosaïque complexes de la steppe. A quelques kilomètres plus loin, debout, face à une zone steppique jadis florissante, frappée à présent par une désertification, aggravée par les aléas climatiques, ces chérubins ont appréhendé la réalité qui les entoure et semblent avoir saisi l'importance que revêt la protection de l'environnement. Par cette sortie aérée, riche en enseignements, ces jeunes adolescents ont néanmoins appris que la désertification est imputable aux modifications climatiques (sécheresse), favorisées par les activités humaines, parmi lesquelles le surpâturage, la surexploitation des terres et une utilisation excessive du bois de chauffe. Ceci leur permettra sans doute de retenir que la diversité biologique constitue un patrimoine naturel à préserver et de développer, dès leur jeune âge, le sens de l'éco citoyenneté.