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«Les entreprises de l'ESS souffrent d'un déficit de reconnaissance» Benoît Hamon. Ministre délégué auprès du Ministre de l'économie et des Finances chargé de l'économie sociale et solidaire et à la Consommation (France)
«A propos de l'institutionnalisation de l'ESS, j'estime qu'il ne faut pas l'enfermer puisqu'elle a besoin de l'innovation et part des besoins exprimés sur le terrain.Les entreprises de l'ESS se caractérisent par le modèle entrepreuneurial de ces entreprises. Elles ont choisi d'être faiblement lucratives ou pas lucratives, à savoir le partage des bénéfices ou le réinvestissement dans l'entreprise et l'association de toutes les parties prenantes dans la prise de décision. J'insiste sur le modèle économique de ces entreprises car une scop (Sociétés coopératives et participatives) qui produit des boulons n'est pas utile socialement dans ce qu'elle vend mais de par son modèle économique est entreprise de l'ESS. Le contraire est valable pour des entreprises capitalistes qui vendent des produits utiles socialement mais leurs modèles économiques ne sont pas de l'ESS. C'est une ambiguïté qu'il faut lever. Les entreprises de l'ESS souffrent d'un déficit de reconnaissance de ce secteur et donc déficit de financement à ne pas confondre avec subventions. Elles ont comme toutes les autres entreprises des concurrents et ont besoin de partenaires et de financements bancaires. Mais la structure capitalistique de ces acteurs nécessite des financements adaptés. Nous voulons donc adapter et la voilure de ces financements et la nature de ces financements et le pays légal et réglementaire de façon à ce que les acteurs de l'ESS puissent continuer à se développer et grandir. La loi sur l'ESS permet un changement d'échelle pour qu'il n'y ait point de discrimination contre les acteurs de l'ESS. Je citerai l'exemple du Généthon, le laboratoire de l'AFM-Téléthon, leader mondial créé en 1991 grâce aux dons des premiers Téléthons et premier laboratoire créé par une association de malades. Premier laboratoire mondial privé non lucratif. Le laboratoire Généthon s'est illustré dans les années 90 en réalisant les cartes du génome humain. Mises à la disposition de la communauté scientifique internationale, ces cartes ont considérablement accéléré la découverte des gènes responsables de maladies et le décryptage intégral des 3 milliards de bases de notre génome. S'il avait été lucratif, il n'aurait jamais cédé sa découverte à la communauté scientifique pour faire du business avec.»