Ce retard est imputable entre autres, selon des sources de la direction régionale de la Société nationale des transports ferroviaires, au problème d'expropriation. Le retard enregistré dans le lancement des travaux de réalisation de la voie ferrée au niveau du tronçon reliant El Mohgoun à Arzew continue de faire jaser les habitants de cette localité. Des habitants ont dénoncé les désagréments occasionnés à la suite de l'arrêt de ce projet. Les étudiants doivent ne pas dépasser la navette de 7 h 30 qui leur est réservée, dans le cas contraire, ils sont contraints de se rabattre sur les bus privés qui ne sont pas toujours disponibles. «Nous attendons depuis plus de 20 ans ce projet qui, malheureusement, ne fait qu'isoler une ville à l'image d'Arzew», indique-t-on. Cette nouvelle ligne, tant attendue par la population, doit s'étendre sur une distance de 3, 6 km. Elle s'inscrit dans la continuité du projet, soit le prolongement de la ligne Oran - Mohgoun, longue de 37 km. Ce retard est imputable, selon des sources de la direction régionale de la Société nationale des transports ferroviaires, au problème d'expropriation. Le tracé passe sur des terrains occupés et les autorités locales ont dû faire appel à la justice pour trouver des solutions à ces contraintes qui ont entravé tout le projet depuis son lancement. Les travaux sont actuellement lancés, fait-on savoir du côté de la SNTF. Plusieurs entreprises spécialisées sont chargées de réaliser ce tronçon pour lequel un montant de 4,7 milliards de dinars a été débloqué. La dernière date fixée pour la livraison de ce projet était juillet 2010. Et maintenant, cette ligne ferroviaire s'apprête à boucler 30 ans de travaux sans être achevée pour autant.