Les affaires internes du club constantinois ne sont pas réjouissantes : le combat direction-Garzitto se poursuit et s'intensifie de jour en jour. Les répercussions de cette guerre sont déjà là : le CSC perd deux précieux points en championnat face au dernier du classement, un nul à domicile qui a privé les clubistes du fauteuil de leader. Ce match a été marqué par l'absence de Garzitto sur la main courante à cause de l'absence de licences de l'entraîneur en chef ainsi que celle de son fils et adjoint, Tony, égarées mystérieusement le jour du match. Un comportement que Garzitto qualifie de «honteux» et de «mascarade». Le coach franco-italien nous a déclaré aussi : «Je suis venu jouer les premiers rôles avec le CSC et pas me contenter du maintien comme objectif. Je compte réussir aussi avec le club une bonne participation qui fera honneur à l'Algérie et la ville de Constantine en Coupe de la CAF.» Cela pour dire que le Jurassien est imperturbable et ne compte pas quitter le club malgré les pressions exercées sur lui et son staff technique. D'après les dernières déclarations du directeur sportif et du coach du CSC, c'est à l'actionnaire majoritaire, le groupe Tassili Airlines, de décider de l'avenir de Garzitto. Et d'après les derniers échos, on se dirige vers le maintien du technicien à son poste étant donné que son licenciement coûtera dans les 2,5 milliards. Enfin, la séance de reprise est programmée pour ce soir ; elle promet d'être chaude car les Sanafir veulent avoir des réponses.