L'Etat finance la totalité des interventions, tels que l'achat et la plantation des arbres et les travaux des sols. Contrairement aux idées reçues, la surface agrumicole héritée de la période coloniale a plutôt augmenté, passant de 5000 ha à 5741 ha. Mais si elle est restée à un niveau relativement bas, c'est parce qu'il y a eu renouvellement des vergers avec arrachage des anciens arbres et leur remplacement par de nouvelles plantations, indique-t-on à la Direction des services agricoles de la wilaya. Pour rappel, ce plan de réhabilitation avait été lancé entre 2000 et 2012, grâce aux fonds de soutien à l'investissement agricole. On veut maintenant passer à une autre étape qui consiste à accroître la superficie des exploitations agrumicoles à la faveur des projets en cours concernant l'affectation des eaux du barrage à l'irrigation et l'aménagement et la protection du périmètre agricole de Bir Saf Saf. Dans cette dernière surface, par exemple, il est envisagé la replantation, dans un avenir proche, d'une superficie de 2000 ha d'agrumes, auxquels viendront s'ajouter les investissements prévus dans le cadre du «projet à initiative locale». Cette opération, qui a reçu l'adhésion de la chambre agricole et de l'association des agrumiculteurs, vise, souligne-t-on, à soutenir les éventuels producteurs désirant souscrire à ce nouveau programme de relance de la filière agrumes. Il est prévu que l'Etat finance la totalité des interventions, tels que l'achat et la plantation des arbres et les travaux des sols. Il faut signaler, par ailleurs, l'expérience réussie d'un investisseur privé à Medjadja, au nord de Chlef. Cet opérateur (SARL CATM) a pu non seulement transformer le paysage local mais en plus, il a créé de vastes orangeraies offrant des produits de qualité supérieure. Un exemple à suivre ...
