Pas moins de 650 ha de terre viennent d'être récupérés à l'intérieur du périmètre urbain et qu'accaparaient des entités publiques aux quatre coins de la ville. Des poches foncières, dira le wali, qui ont « permis d'injecter des projets d'équipements publics, d'habitat, notamment, et induire une densification de manière à ce que des terres agricoles soient fatalement préservées ». Le directeur de l'urbanisme, en citant le cas de cette densification, parle de « 16 logements à l'hectare en certains endroits de la nouvelle ZHUN, alors que la norme nationale est de 60 logements à l'hectare ». La politique ainsi menée par les pouvoirs publics locaux, même si elle déplait à certains, à l'exemple des responsables de l'université Ibn Khaldoun, n'en a pas moins insuffler un entrain, à voir des bâtisses pousser comme des champignons là où l'on s'attendait le moins. Le même responsable, évoque « la saturation du tissu urbain dans sa partie sud qui débouche sur de vastes étendues céréalières. » Ce qui a eu pour conséquence, selon lui, la révision du PDAU et son orientation vers le nord, sur les hauteurs de la ville, et cela après discussion avec les représentants de la société civile pour une meilleure harmonisation et l'injection d'infrastructures publiques comme le nouveau pôle universitaire, situé du côté de la banlieue KARMAN, l'ensemble culturel, les logements, tous programmes confondus. Le PDAU de la ville de Tiaret, un des quatre initiés dans la wilaya a été achevé à 100%, ajoute t-il. Au delà de cet aspect des choses, Tiaret, à la faveur du chapitre 711(instrument d'urbanisme) a été concernée au total par onze opérations d'amélioration urbaine d'un montant de 1,5 milliards de dinars, consommé à hauteur de 78% et ayant touché 81 sites générant un impact sur le cadre de vie de 363 636 habitants. Ce responsable parle de 85 Km de voies, créées ou réfectionnées, de l'éclairage public établi sur 50 Km, de réseau d'assainissement de 24 Km et d'AEP sur 2 Km. L'amélioration urbaine a eu aussi des impacts générés par l'électrification rurale dont avaient bénéficié les citoyens de quelques quartiers de la périphérie, l'aménagement de 11 000 mètres carrés d'espaces verts ainsi que la réfection des trottoirs sur une superficie de 270 456 m2.