Trois soldats ont été grièvement blessés jeudi soir dans une nouvelle attaque contre l'armée à Benghazi, dans l'est de la Libye, après des heurts avec le groupe salafiste djihadiste d'Ansar Asharia. Selon une porte-parole de l'hôpital Al Jala à Benghazi, Fadia Al Barghathi, trois blessés ont été admis dans un état grave. Plus tôt, trois soldats avaient été tués dans des affrontements avec le groupe Ansar Asharia à Benghazi, théâtre de plusieurs attaques et heurts sanglants ces derniers jours. Un quatrième soldat avait été tué par balles le matin dans la ville. Dans le sud du pays, relativement épargné jusqu'ici par les violences, au moins dix personnes ont été tuées et quinze blessées, selon un bilan provisoire, après l'explosion jeudi d'un dépôt d'armes et de munitions à Brak Al Chati (650 km au sud de Tripoli), selon le gouverneur militaire de la région sud, Mohamed Al Dhahbi. Selon des sources concordantes, cette attaque serait motivée par le vol. Ghaza
La situation «désespérée» des Palestiniens et des réfugiés palestiniens dans la bande de Ghaza et en Cisjordanie, incluant El Qods-Est, sous occupation israélienne, «continue de s'aggraver» et Ghaza «va devenir inhabitable» en raison du blocus imposé par Israël, a averti hier l'ONGEuro-Palestine. Se fondant sur les informations communiquées par le commissaire général de l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) en Jordanie, Filippo Grandi, l'ONG affirme que depuis mars dernier, il n'y a eu aucun projet de construction autorisé par le gouvernement israélien. «Ceci est susceptible aussi d'avoir des conséquences financières sur ce très petit territoire où se concentrent 1,7 million de personnes», s'inquiète l'ONG Euro-Palestine. «Suite à la fermeture de la plupart des tunnels de contrebande et sachant qu'Israël ne permet aucune exportation ni reprise d'activités économiques normales, les prix ont augmenté en raison de la rareté des denrées», a-t-il encore observé.
Iran La période de gel pendant six mois de certaines activités nucléaires controversées de l'Iran prévue par l'accord de Genève commencera fin décembre ou début janvier, a déclaré hier le représentant iranien auprès de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). «Nous prévoyons que nous devrions commencer à appliquer les mesures conclues par les deux parties fin décembre ou début janvier», a déclaré Reza Najafi en marge de la réunion du conseil des gouverneurs de l'AIEA. L'accord intérimaire de Genève, conclu dimanche dernier entre Téhéran et les cinq membres permanents du Conseil de sécurité et l'Allemagne, est valide six mois. Il doit conduire à un accord global d'ici un an. En contrepartie d'une suspension partielle des sanctions internationales contre Téhéran, l'accord prévoit notamment l'arrêt par l'Iran de l'enrichissement d'uranium à plus de 5% pendant six mois, la suspension de la construction du réacteur à l'eau lourde d'Arak – qui pourrait produire du plutonium nécessaire à la fabrication d'une bombe nucléaire – et un accès accru des inspecteurs internationaux aux sites sensibles.