Les agressions et autres vols de téléphones portables ciblant des étudiants du campus universitaire de Bouzaréah ont atteint, ces derniers temps, des proportions alarmantes. Selon nos interlocuteurs, les agresseurs s'introduisent le plus normalement du monde depuis les portes d'entrée « avec une grande complicité des agents de sécurité » et sévissent en toute impunité. Un étudiant a même été tabassé par des « extras » sans que cela n'inquiète outre mesure l'administration chargée d'assurer la sécurité des étudiants. La « franchise universitaire » est, aux yeux des étudiants, un vain mot. Les étudiants sont dans l'obligation de se déplacer en groupe afin d'éviter les attaques. Des adolescents, vendeurs de cigarettes et de sucrerie, ne se gênent guère pour proposer leurs marchandises aux étudiants à l'intérieur même du campus. Une situation qui devrait inquiéter les responsables universitaires. Par ailleurs et à la cité universitaire Hydra II, des étudiants auraient été tabassés à l'intérieur de la cité par des individus extérieurs à la cité U sans que cela inquiète outre mesure les responsables.