Une conférence sur le partenariat économique entre la wilaya d'Alger et la région française Provence Alpes-Côte d'Azur (PACA) s'est tenue, hier, au siège de la Chambre algérienne de commerce et d'industrie (CACI). Cette rencontre, qui était présidée par le président du conseil régional PACA, Michel Vauzelle, et le président de la CACI, Brahim Bendjaber, a été l'occasion pour les deux parties de nouer des partenariats. Le conseil régional PACA a déjà apporté son assistance à la Chambre de commerce et d'industrie (CCI) du Sahel pour la mise en place de pépinières d'entreprises. M. Bendjaber a émis le vœu lors de son intervention pour que cette expérience soit « dupliquée » aux autres CCI que compte le pays. D'après lui, si les relations d'affaires entre les deux régions sont importantes, elles sont appelées à s'intensifier davantage, car, a-t-il soutenu, « nous visons l'excellence ». M. Vauzelle, de son côté, a affirmé, lors de son intervention, que son département est prêt à collaborer avec les autorités algériennes dans les domaines de la gestion publique, de la protection du patrimoine et de l'environnement. La France a plus que jamais besoin de l'Algérie, qui est en train de devenir une puissance économique et qui recèle d'énormes potentialités, a-t-il assuré. « A l'heure de la mondialisation, nous avons besoin d'être rassemblés et unis dans cet espace », a-t-il affirmé. Sa visite à la tête d'une délégation d'hommes d'affaires a pour objectif de donner une suite concrète à la signature d'un accord d'amitié entre la région PACA et la wilaya d'Alger. M. Aouadi, représentant du ministère des Participations et de la Promotion des investissements, a expliqué, à l'intention de la délégation française, le processus de privatisation en cours en Algérie. Le ministère a revu sa stratégie pour plus d'efficacité, a-t-il souligné. Les sociétés de gestion des participations (SGP) ont plus de liberté pour gérer l'ouverture du capital des entreprises qui sont sous leur tutelle, a-t-il dit. Elles ont été érigées en interlocuteurs privilégiés des repreneurs, a-t-il ajouté. Les appels d'offres publiés dans la presse n'ont pas toujours été porteurs, a-t-il reconnu. Il a rapporté qu'entre 2003 et mai 2006, une centaine d'entreprises ont été privatisées totalement, 23 l'ont été partiellement avec une prise de participation pour l'acquéreur de plus de 50% alors que le taux d'ouverture du capital de cinq autres n'a pas dépassé les 50%. Près de 65 entreprises publiques économiques ont été reprises par les salariés. Les opérations de partenariat et de joint venture ont concerné 19 entités. Selon la même source, plus de 12 000 emplois ont été maintenus et 9113 autres ont été créés. M. Aouadi a indiqué que les briqueteries, au nombre de 25, et les entreprises de production d'eau minérales et d'huile végétale alimentaire ont toutes été privatisées.