L'avenir de Vahid Halilhodzic à la tête des Verts est la question centrale et d'actualité. Même si pour l'instant rien ne s'est dessiné, des indices inclinent à penser qu'il est proche de la sortie. Le round de négociations prévu à Costa Do Sauipe entre le coach des Verts et le président de la Fédération n'a pas encore atteint son rythme de croisière. A priori, les deux hommes affichent une assurance au sujet de la poursuite de leur collaboration via des déclarations et interviews qui ne laissent apparaître aucune zone d'ombre. L'échange de bons procédés qu'ils adoptent laisse croire à l'imminence d'un prolongement de leur collaboration. Une gorge profonde, très au fait de la vie de la sélection, glisse sous le sceau de l'anonymat : «La pièce qui se joue derrière le rideau est toute autre. L'accord s'éloigne de jour en jour et il ne faut pas se fier à ce qui se dit à travers les médias.» Cette information est de parler de l'avenir... Le Bosnien a, à maintes reprises, évoqué la possibilité de quitter les Verts pour rejoindre un club ou une sélection qui lui tendent les bras. Pour beaucoup cette posture participe d'une tentative manifeste de forcer la main au président de la Fédération afin de le mener à revoir à la hausse le salaire et les primes du technicien qui a qualifié l'Algérie à la CAN-2013 et la Coupe du monde 2014. Normalement, le contrat de Vahid Halilhodzic aurait dû être renouvelé au lendemain de la qualification. Si la Fédération ne l'a pas encore fait, c'est qu'elle n'est plus chaude pour prolonger l'aventure avec Vahid. En off, beaucoup de personnes qui gravitent autour des Verts «déplorent le mode de fonctionnement de Vahid qui se conduit comme un général avec sa troupe docile. Les conflits et malentendus qui jalonnent ses deux ans de présence à la tête des Verts ont été peu appréciés». En définitive, la Fédération et Vahid Halilhodzic se livrent un combat à distance et par personnes et médias interposés. Les dernières déclarations de Vahid concernant «les contacts qui affluent» ont fait grincer des dents. Ces propos «sont assimilés à une surenchère qui ne dit pas son nom et qui ne fera pas fléchir la Fédération», souffle notre interlocuteur. En définitive, le round de Costa Do Sauipe n'aura pas fait avancer le dossier d'un pouce. Les intéressés vont devoir se focaliser sur la préparation du Mondial et reporter à plus tard le dossier des négociations. De ce climat se dégage une (forte) impression que les chemins de Vahid et de la Fédération vont se séparer à l'issue de la Coupe du monde au Brésil.