La Chambre algérienne de commerce et d'industrie (CACI) organise, les 15 et 16 décembre à Alger, un séminaire sur «La pratique de l'arbitrage commercial». Ce rendez-vous, ouvert aux avocats, notaires, juristes d'entreprises et médiateurs, sera une occasion pour les professionnels impliqués dans le règlement des litiges de s'imprégner des méthodes et des techniques de recours à ce mode de résolution des différends. Animé par d'éminents experts dans le domaine, dont Me Nasr Eddine Lezzar, avocat d'affaires, membre de la Cour internationale d'arbitrage, ce séminaire vise plusieurs objectifs : la présentation de l'arbitrage comme mode de règlement alternatif des différends et l'exposition des différents types d'arbitrage ainsi que les éléments de nature à permettre le bon choix du type d'arbitrage. «Les participants seront ensuite entraînés à la conduite ou l'accompagnement du processus arbitral depuis la rédaction de la clause compromissoire, du compromis ou de la convention d'arbitrage jusqu'à l'exécution de la sentence arbitrale», a indiqué la CACI dans un communiqué rendu public. Selon la même source, les participants trouveront des réponses à des préoccupations concrètes et fonctionnelles sur cette pratique. Des informations sur le coût de l'arbitrage, comment désigner des arbitres, le rôle du juriste d'entreprise et/ou de l'avocat dans un processus arbitral et comment plaider devant un tribunal arbitral, etc., seront données par les animateurs de ce rendez-vous. A l'issue du séminaire, les participants devront être capables de mener à bien et à terme un processus arbitral depuis la négociation et la rédaction de la clause jusqu'à l'exécution de la sentence. La CACI informe aussi qu'une séquence importante sera réservée à une thématique d'actualité, à savoir le recours à l'arbitrage dans les marchés publics internes et internationaux. «L'adoption de ce mode de règlement des différends dans les marchés depuis son admission par le nouveau code de procédure civile est de plus en plus revendiquée par les opérateurs économiques, notamment étrangers», explique-t-on.