Quadragénaire, père d'un enfant, ce natif de Ruisseau, universitaire et cadre au ministère de l'Agriculture, virtuose du violon. Khaled, sollicité par bon nombre de chanteurs affirmés, afin de les accompagner durant les animations des soirées familliales et publiques, car ces artistes savent très bien qu'avec Khaled ils sont bien encadrés. A l'âge de 6 ans en 1970, son défunt père l'inscrivit à l'Institut national de musique (Port Saïd) pour apprendre la musique classique universelle. Cet apprentissage (violon et solfège) dura 6 années, mais Khaled est plutôt attiré par la musique classique algérienne, car à l'INOR, il y avait une salle réservée aux répétitions de l'orchestre chaâbi et andalou de de la RTA dirigé par feu Mustapha Skandrani. Donc à ses heures creuses, Khaled Bara assistait de manière assidue à ces répétitions, bien entendu avec l'accord du chef d'orchestre et de son régisseur. En 1975, Khaled Bara rejoint l'association Founoun Zyriab qui activait à l'INM, sous la direction de feu Mohamed Selmi et ce jusqu'en 1978, où Khaled Bara rallia une autre association, El fen oual adeb en l'occurrence, située dans son quartier natal de Ruisseau, sous la houlette des professeurs Sisaber, Mohamed Boutriche et Réda El Djillali qui vit actuellement en France. C'est le départ d'une aventure sérieuse dans la musique d'une ouverture sérieuse dans la musique andalouse. Apprentissage perfectionné par l'apport de Mohamed Seloui, après un retour vers Founoun Zyriab, avec ce maître qui était lui-même élève de la prestigieuse association El Mossilia. Khaled Bara fréquenta aussi l'association du cheikh Sid Ahmed Benmred, ensuite le maître du violon Mustapha Kasdali, avec lesquels il participa à plusieurs festivals. C'est dire que ce virtuose a roulé sa bosse dans ce domaine, où l'on parle rarement des musiciens qui font souvent les stars.