Cette formation a suscité l'intérêt des journalistes qui s'est exprimé à travers de nombreuses questions posées lors des débats. Nedjma Ooredoo a organisé, jeudi dernier, au siège de son institut de formation à Tixeraïne (Alger), la 45e session de formation de son Club de presse, au profit des journalistes et des professionnels des médias sous le thème : «Vulgarisation sur les usages de la technologie 3G au profit des journalistes». Coïncidant avec le lancement de la 3G, la première partie de la formation a eu pour objectif de vulgariser auprès des journalistes cette nouvelle technologie, son usage et son utilisation. Entre évolution et révolution, les différentes technologies du cellulaire nous ont permis d'avoir aujourd'hui un mini PC dans notre poche. La 3G permet d'introduire une nouveauté : le haut débit et une utilisation optimale des smartphones. La navigation sur internet est beaucoup plus confortable. Elle permet aussi le paiement des factures à distance (eau, électricité) et des applications commerciales. Il faut savoir aussi que le débit réel de données d'un terminal UMTS est le plus souvent très inférieur aux débits promis. Les principaux facteurs sont le nombre d'utilisateurs actifs se partageant la bande passante au sein d'une cellule radio, plus il y a d'abonnés, moins on a de débit unitaire, le débit observé dépend de l'heure (moins d'abonnés actifs durant la nuit), la position «fixe» (statique) ou «en mouvement» du terminal de l'abonné et le débit est réduit pour un terminal en mouvement rapide. Il y a, en effet, une différence entre un débit théorique et réel dû essentiellement à la distance entre le terminal et l'antenne relais et les conditions de réception radio (interférences, bruit, échos liés aux réflexions sur les immeubles). La seconde partie a été consacrée à une conférence-débat animée par Younes Grar, consultant en TIC sur le thème «La 3G : opportunités pour le développement de services et contenus mobiles» et le docteur Ali Kahlane, président de l'Association algérienne des fournisseurs de services internet (AAFSI) sur le thème «La presse, les TIC et la 3G» qui ont apporté les éclaircissements quant aux différentes problématiques liées à la 3G. «Le taux de connexion au mobile est en croissance par rapport au PC. Situation encouragée par les tablettes qui sont devenues aussi puissantes que les micro-ordinateurs. Le déploiement du mobile est plus facile que de l'ADSL (fibres optiques).» Selon lui, «la 3G pourra avoir des incidences sur le nombre d'abonnés d'Algérie Télécom et les actuels clients vont faire des comparaisons.» Pour avoir du contenu, il faut bousculer les administrations afin que chacun puisse produire son contenu. Mais un gros travail de changement des mentalités est à faire quand on sait que des entreprises continuent à travailler avec le fax et les TIC ont une place secondaire. Pour comprendre les enjeux, Ali Kahlane a préconisé de «dépasser le ronronnement littéraire ainsi que les effets d'annonce.»