L'actuel P/APC de Maâlema et ses prédécesseurs se sont engagés à prendre en charge les doléances exprimées par les habitants de cette nouvelle cité. Aucune des promesses n'a été tenue à ce jour. Depuis que les étudiants sont en vacances d'hiver et que les bus du COUS sont à l'arrêt, nous sommes sans transport», s'indigne un homme d'un certain âge, résidant à la cité Sidi Bennour, dans la commune de Mahelma. Le problème ne date pas d'hier. Il a accompagné les habitants depuis leur relogement il y a une dizaine d'années dans cette localité censée être une nouvelle ville. «Il n'est pas question de continuer à nous taire. Nous exigeons la présence du nouveau wali. Nous sommes enclavés et abandonnés par les autorités locales», ajoute-t-il. Devant les promesses non tenues des différents responsables, les résidants de ces deux agglomérations demandent l'intervention du nouveau wali d'Alger. «Il est le seul en mesure d'améliorer nos conditions de vie. Nous attendons avec impatience sa visite. Il est notre dernier espoir», poursuit notre interlocuteur. Selon lui, le maire d'Alger-Centre, dont les habitants sont originaires, a rendu visite à la cité Sidi Bennour en juillet dernier, sans que rien de concret ne soit fait pour en finir avec les problèmes soulevés. Avant lui, c'était l'actuel P/APC de Mahelma et ses prédécesseurs qui s'étaient engagés, chacun durant son mandat à la tête de la commune, à prendre en charge les doléances exprimées par les habitants de cette nouvelle cité. Face à l'immobilisme des élus et des autorités locales, les habitants de la cité Cosider, sise à quelques mètres de Sidi Bennour, sont sortis l'été dernier dans la rue pour attirer l'attention des responsables. Hélas, toujours rien. «L'hiver s'annonce rude une fois encore. Les travailleurs, dont des femmes, sont contraints de marcher à pied sur plusieurs kilomètres avant de prendre le bus. Nous sommes réduits à braver, chaque jour que Dieu fait, la pluie et le froid, alors que la solution est des plus simples : affecter de nouvelles lignes, en plus des deux existantes, pour assurer le transport des voyageurs», indique-t-on. Outre le casse- tête du transport, les habitants se plaignent notamment de l'état de leurs immeubles. Les occupants des étages supérieurs souffrent de l'infiltration des eaux pluviales en raison des fissures des toits de leurs appartements. «Les travaux de construction ont été bâclés et les entreprises réalisatrices n'ont de compte à rendre à personne !», s'exclame un habitant. A ces problèmes, s'ajoute également le manque d'infrastructures éducatives, de marchés de proximité et les lieux de loisirs. Pour la salle de soins existante, elle est loin de répondre aux besoins des habitants en raison du peu de moyens dont elle dispose. Des habitants de ces cités de l'ouest d'Alger menacent de reprendre la protestation si leurs problèmes ne sont pas réglés dans les meilleurs délais.