L'exercice 2013 a été riche. En maladies et rumeurs, en lois injustes, scandales de corruption et nominations détestables pour un pays qui a juré devant l'ONU de ne jamais changer. Mais en la regardant par derrière, c'est-à-dire par la fin, on peut en rire par récapitulation. A quelques mètres de 2014, c'est d'ailleurs la seule chose que l'on peut faire. Quelle est la meilleure blague 2013 ? La plus récente est celle de François Hollande, le président français le plus stupide depuis Vercingétorix, et son «Manuel Valls est revenu sain et sauf (d'Algérie), c'est déjà ça», blague classée comme la plus indigne d'autant qu'elle a été vendue devant le CRIF, dont on sait à quel point ce réseau pro-sioniste soutient le dernier apartheid de la planète, en Palestine. Au chapitre national, on ne peut parler de blagues sans mentionner celle de la Télévision algérienne, qui a repassé en boucle un geste anodin du bras de Bouteflika pour faire croire qu'il est vivant, ce qui a fait rire tous les manchots de l'Antarctique. Tout comme il est difficile d'évoquer l'humour sans revenir à Sellal, champion hors catégorie de par sa régularité. La dernière ? «L'Algérie sortira du pétrole grâce aux nanotechnologies», a fait rire tous les nains de la planète. Bien sûr, dans le désopilant désordre, on peut aussi citer Farouk Ksentini qui a décerné le prix des droits de l'homme 2013 à Abdelaziz Bouteflika, la nomination de Saadani comme successeur de Ben M'hidi, la non-convocation de Chakib Khelil par la justice algérienne, la fin du DRS ou un président qui gouverne en pyjama, autant de blagues qui ont fait plier de rire les Algérien(ne)s encore debout. Une dernière pour la route ? Cette année encore, avec l'argent des fakakirs et des wazirs qui ne font pas rire, l'Algérie aurait pu dans le rang des pays émergents s'inscrire mais elle a préféré rester avec les sanafir. Oui, on est morts de rire.