Le président du Conseil national économique et social (CNES), Mohamed Seghir Babès, et le recteur de l'université des Nations unies, le professeur David M. Malone, ont procédé hier à la signature des instruments juridiques portant création de l'institut de développement durable relevant de l'université des Nations unies (UNU-IRADDA). L'institut, à vocation universelle, dont le siège est implanté à Alger, sera opérationnel à la fin de l'année 2014, ont déclaré les deux signataires dans un point de presse conjoint, expliquant que la mise en place de ces structures, notamment le conseil consultatif et la direction participent d'un «processus compétitif». «Nous considérons que l'institut a démarré aujourd'hui, du moment que nous avons signé les instruments juridiques. Il sera opérationnel avec des orientations claires et donnera les premiers enseignements à la fin de l'année prochaine», a précisé M. Babès, précisant que le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a exprimé sa «disponibilité» à soutenir cet organisme. «Le Premier ministre, qui nous a reçus dans la matinée, a exprimé sa disponibilité à relayer les efforts de l'institut et soutenir sa cadence d'évolution», a souligné le président du CNES. L'université des Nations unies, qui existe depuis une quarantaine d'années, est une confédération d'instituts spécialisés, chacun dans une discipline, à l'instar de la gestion de l'eau, des catastrophes naturelles et des déchets. M. Malone a indiqué qu'il devrait revenir en Algérie en février 2014, à l'invitation du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, et aura ainsi l'occasion d'évoquer les développements du processus de mise en place de cet institut. La résolution endossant la création de l'UNU-IRADDA a été adoptée par le Conseil de l'université des Nations unies, lors de sa 60e session tenue à New York les 21 et 22 novembre dernier.