En réponse à une interrogation sur le déroulement de l'élection présidentielle de 2014, j'ai dû répondre, pour rester honnête, «qu'il ne se passe rien dans notre pays, à moins de quatre mois du scrutin !» En effet, alors qu'en France la présidentielle de 2017 fait déjà l'objet de stratégies et de confrontations à l'intérieur des états-majors et entre partis concurrents, en Algérie il ne se passe rien, «circulez, il n'y a rien à voir». La désignation élective du président sortant, pour un quatrième mandat, eût été une simple formalité, n'était la dégradation avérée de son état de santé(1), malgré les annonces de «recouvrement de santé», véhiculées par son clan. Les quelques apparitions télévisuelles, distillées parcimonieusement par les médias entre les mains du Pouvoir, ont définitivement convaincu tous les algériens lucides que le président n'est plus en mesure de gérer le pays durant un prochain mandat, long de cinq autres années. Le problème de son clan, aujourd'hui, est donc de peser de tout son poids sur le choix du candidat remplaçant à la prochaine désignation élective, de manière à ce qu'il soit assuré de toujours obtenir l'immunité totale pour tous les actes commis durant l'exercice du pouvoir des trois derniers mandats. Les images transmises en mondovision d'un H. Moubarak enfermé dans une cage avec sa famille et son clan, celles des cadavres d'El Gueddafi et de son fils avec des trous dans la tête, ou encore celles de Z. Benali fuyant, en robe de chambre, avec son épouse de la Tunisie, ne peuvent pas ne pas donner à réfléchir à tous ceux qui durant ces dernières années, en Algérie, ont usé et abusé d'un pouvoir discrétionnaire exorbitant. Longtemps rejetée par le président, l'option de la création et de la nomination d'un vice-président de la république(2) devant assurer l'intérim du Pouvoir en cas d'empêchement démontre, s'il fallait encore le faire, la méfiance totale voire la défiance du clan présidentiel vis-à-vis de la cour qu'il a lui-même contribué à créer. En effet, le recrutement des courtisans s'étant effectué sur la base du niveau le plus élevé dans l'obséquiosité, il est évident qu'il ne pouvait rien attendre de ces girouettes, mues par la compromission et le changement de camp en cas de retour de feu. Comment donc penser pouvoir investir de la confiance dans une faune qui n'existe que par la trahison ? C'est le dilemme de l'actuel Pouvoir ! Le retour possible à cette hypothèse, aujourd'hui, achoppe sur le choix du candidat qui, faut-il encore le répéter, prendra les rênes du pouvoir réel dès les premières secondes où il sera nommé à ce poste. Ce qui signifie, en clair, qu'il «déposera» le président «sous huitaine», même si ce dernier pense pouvoir verrouiller le système en nommant ses proches aux postes-clés (Conseil constitutionnel, ministères de l'Intérieur, de la justice). Ils seront, comme de bien entendu, les premiers à le trahir pour préserver leurs arrières et sauver leur propre tête ! Le président et l'ensemble du microcosme au Pouvoir en sont conscients, l'enjeu, pour tout ce beau monde, est vital. C'est sur la base de cette considération capitale et dans cette même veine que s'est inscrite la candidature de Saïd, le frère du président, comme successeur potentiel, dans le cadre d'une politique dite du «changement dans la continuité», qui a mobilisé, l'année passée, les comités de soutien, les appareils et autres coquilles vides. Cette tentative de coup de force va vite faire réagir les autres clans au Pouvoir et être sèchement rejetée, sous le fallacieux prétexte du «manque de maturité politique» du candidat, ce qui va entraîner un «new deal», consacrant l'option de la reconduction du président sortant au sein des différents clans du Pouvoir. Ce compromis, sous la forme d'une côte mal taillée, va déclencher, à partir de ce moment-là, un plan d'action pour faire table rase de tous les prétendants potentiels (notamment A. Ouyahia, A. Belkhadem, A. Benflis et les autres) tapis en eaux troubles, contrôlant les crêtes et attendant patiemment le moment propice pour «tendre l'embuscade» fatale, capable de les conduire tout droit au Pouvoir. Quelles forces vont s'opposer fermement à la candidature du frère et neutraliser les préparatifs subséquents ? La désignation élective de 2014 aurait donc dû se dérouler comme cela avait été fixé par le compromis de l'année passée… n'était la dégradation de l'état de santé du président qui va bouleverser tout le logiciel retenu ! La problématique de ce scrutin n'a donc rien à voir avec des raisons politiques, de consensus, de pressions extérieures, ou d'organisation mais bien du fait de l'incapacité avérée du président sortant à pouvoir gérer le pays durant cinq longues années (2014-2019). Cette situation inédite va entraîner une réaction-réflexe de conservation. La première va prendre forme autour du concept de la phase de transition à deux logiciels, celui interne au clan présidentiel, qui consiste en un tripatouillage constitutionnel, transformant le quinquennat en septennat, prolongeant ainsi, artificiellement, de deux ans le mandat du président sortant.(3) Celui, hors clan présidentiel, consiste à décréter une «période de transition de deux ans» avec, à la clé, le rappel de l'homme providentiel L. Zeroual(4), situation qui ramènerait notre pays au même logiciel mis en œuvre lors du «départ accompagné» de C. Bendjedid en 1992 et à la création du HCE. La deuxième tendance, plus nihiliste, certainement inspirée du dicton bien algérien de «khalathatasfa», va exiger l'application de l'article 88 de la constitution et l'organisation d'élection anticipée ! Le rapport de force politique, dans son volet civil, en Algérie, s'est construit autour des partis de légitimation, anciennement coalisés, qui ont été mis en ordre de bataille, après les redressements opérés au sein du FLN (A. Saadani), du RND (A. Bensalah)et du MSP (A. Mokri), sans que le candidat potentiel, A. Bouteflika ne se soit déclaré candidat.(5) Les autres partis «tiroir-caisse» (notamment le PT, le MPA, TAJ et les cinquante autres) attendent avec fébrilité d'être retenus pour le prochain scrutin(6), pour percevoir les «indemnités de participation» et d'éventuels postes hypothétiques après les résultats… peu leur importe le nom du candidat du pouvoir en course. Il faut ajouter à cette sédimentation socio-politique les candidats «expatriés» qui se rappellent, à chaque élection présidentielle, qu'ils sont, après tout, algériens et qu'ils ont le droit de récupérer quelques dividendes, en participant à cette grande «gaâda». La société dite civile, que rencontre à chaque «visite de travail» dans les wilayas le Premier des ministres président, étant constituée d'appareils et de coquilles vides de représentativité, va attendre impatiemment, sur les starting-blocks, le démarrage de la ripaille pour festoyer avec les deniers publics, que l'Etat ne manquera pas d'allouer à cette «zerda électorale». Le monde des affaires, enfin, souhaite continuer à jouir des rentes qu'il exploite et de pas être perturbé dans son processus d'accumulation, peu importe, en fait, le candidat retenu par le Pouvoir, une «moubayaa» générale sera organisée avec une mobilisation de moult milliards de DA, à cette occasion, pourvu que le statu quo soit maintenu. Il reste que pour la désignation élective de 2014, il manque à la liste un «candidat crédible» aux yeux de l'opinion publique nationale mais surtout internationale, ce qui risque de dépouiller de sens la montée à l'autel de la crédibilité de cette grand-messe. Certains, dès lors, louchent, encore une fois, sur le candidat A. Benflis qui, selon des informations dignes de foi, se prépare avec «enthousiasme, ferveur et conviction», sans cette fois commettre l'erreur d'annoncer prématurément sa candidature officielle. Il attendra, très certainement, les dernières minutes permises par la loi pour se déclarer ou non, en fonction des tractations de «derrière le rideau». Enfin, il y a les «ombres chinoises» et les «écrans de fumée» que des agences matrimoniales ne cessent de tenter de vendre tous les jours, comme L. Brahimi, le général à la retraite M. T. Yala, ou encore le dernier en date, R. Lamamra, et prochainement Cheb Mami et Khaled, en duo… Au sein de l'institution militaire (corps de bataille et services de sécurité), depuis l'indépendance et même avant, un équilibre précaire a toujours été recherché à travers la distribution des postes de commandement qui, en fait, représentent et détiennent le pouvoir réel (le ministre de la défense et les vice-ministres et ou le ministre délégué, le chef d'état-major, le secrétaire général et les services de sécurité). Ainsi, à son corps défendant(7), le président A. Ben Bella (décédé) va nommer le colonel M. Ben Brahim Boukharouba (décédé), dit H. Boumediene, vice-premier ministre et ministre de la défense nationale et en son absence, en mission à Moscou, il nommera le colonel T. Zbiri, chef d'état-major(8), pour contenir le pouvoir de son ministre ! Le reste est de notoriété publique, puisque le 19 juin 1965, H. Boumediene dépose le président A. Ben Bella et crée un organe de transition qu'il préside (le conseil de la révolution, fort de 22 membres), conservant jalousement le poste de ministre de la défense entre les mains, même après avoir été élu président en décembre 1976. A l'orée de l'année 1967, son chef d'état-major, le colonel T. Zbiri va tenter, à son tour, la même aventure, en vain. Le président H. Boumediene dissout alors l'état-major et se contentera d'un secrétariat général (avec les colonels A. Chabou, décédé accidentellement, puis A. Latrèche, décédé). Il rattache les services de sécurité, commandés par A. Khalef (assassiné), dit K. Merbah,directement à sa personne (la direction centrale de la sécurité militaire). Elu président de la république, le 7 février 1979, le colonel C. Bendjedid (décédé), après sa désignation élective à l'ENITA, va continuer à détenir le poste de ministre de la défense et ne pas recréer d'état-major au début. Il va, par contre, nommer K. Merbah, secrétaire général du ministère de la défense, après l'avoir déchargé de la direction de la sécurité militaire, confiée à N. Y. Zerhouni, en mars 1979. Il va, par la suite, procéder à la création de deux postes de vice-ministre de la défense (chargé des fabrications militaires et chargé de l'inspection de l'armée) où il désignera respectivement K. Merbah, A. Belhouchet (décédé). Il confiera le poste de secrétaire général au général-major M. Beloucif (décédé), poste qui va être, dès lors, réhabilité.(9) Il va procéder également à une large restructuration des services de sécurité, qu'il va mettre sous son commandement.(10) Cette organisation va demeurer ainsi jusqu'à novembre 1984, où le général-major M. Beloucif(11) est promu chef d'état-major et le général R. Benyelles secrétaire général. Après ce qui est convenu d'appeler les événements d'Octobre 1988, un important changement va s'opérer puisque le président C. Bendjedid va nommer le général-major K. Nezzar (commandant des forces terrestres), chef d'état-major en 1988, en remplacement du général-major A. Belhouchet, nommé conseiller. Enfin, en juillet 1990, le général-major K. Nezzar est nommé ministre de la défense et le général A. Guenaïzia chef d'état-major, le poste de secrétaire général du ministère prendra, dès lors, une fonction d'administration. Le «départ accompagné» du président C. Bendjedid, en 1992 va faire basculer l'Algérie dans ce qui est convenu d'appeler la «décennie noire». Cette période de transition va être essentiellement marquée par la lutte antiterroriste et voir le rôle de l'institution militaire (corps de bataille et services de sécurité) se renforcer, sous l'autorité du ministre de la défense, dans l'équilibre précaire du Pouvoir. Après l'assassinat de M. Boudiaf, c'est le président du HCE, A. Kafi, qui, en juillet 1993, va nommer L. Zeroual (général à la retraite) ministre de la défense, en remplacement du général-major K. Nezzar, mis à la retraite et en même temps le général-major M. Lamari (décédé), comme chef d'état- major, en remplacement du général-major A. Guenaïzia, mis à la retraite. Le ministre de la défense va, durant cette période particulière, considérablement renforcer les attributions des services de sécurité dans le cadre de la lutte antiterroriste. Cependant, élu président de la république en 1995, L. Zeroual ne va pas se départir du poste de ministre de la défense mais transférer au chef d'état-major de très larges prérogatives pour mener à bien sa mission de lutte contre le terrorisme. Le départ anticipé du président L. Zeroual et l'avènement du président A. Bouteflika, en 1999, ne vont rien changer organiquement dans l'institution militaire, dans un premier temps, puisqu'il va, lui aussi, conserver le portefeuille de la défense nationale. Il va, en outre, renforcer légalement les attributions des services de sécurité et en particulier le département du renseignement et de la sécurité, commandé par le général de corps d'armée Mediène dit Toufik.(12) La mise à la retraite, lors du second mandat, du général de corps d'armée M. Lamari, chef d'état-major et son remplacement, à ce poste, en 2004 par le général de corps d'armée S. Ahmed Gaïd, précédemment commandant des forces terrestres, va changer la donne puisqu'un poste de ministre délégué auprès du ministre de la défense va être créé également et attribué au général-major, en retraite, A. Guenaïzia(13), antérieurement ambassadeur à Berne (Suisse). Enfin, après son retour de convalescence, le président de la république, tout en conservant le portefeuille de la défense, va procéder à la désignation du général de corps d'armée S. Ahmed Gaïd au poste de vice-ministre de la défense nationale, chef d'état-major de l'armée nationale populaire(14), le poste de ministre délégué ayant été abrogé. Le secrétariat général lui a également été rattaché.(15) Une répartition des missions du corps de bataille et des services de sécurité sera entreprise de manière à mieux cerner les attributions des uns et des autres. Ainsi, le poste de ministre de la défense est conservé par le président de la république, ceux de vice-ministre et chef d'état-major sont confiés au général de corps d'armée S. Ahmed Gaïd mais sous le strict contrôle du président de la république. Les services de sécurité, quant à eux, conservent leurs prérogatives et élaguent un certain nombre de missions dévolues traditionnellement à l'état-major.(16) Au niveau des puissances étrangères (essentiellement les USA, la France et les monarchies du Golfe), la question lancinante est toujours la même pour eux, à savoir qui est le meilleur candidat pour préserver voire consolider leurs intérêts respectifs dans une vision stratégique à moyen et long termes ? Car, à court terme, ils savent que le président actuel n'est plus en mesure de remplir sa mission pour un quatrième mandat et notamment la France(17) qui a donné son feu vert à ses médias et notamment publics(18), pour stigmatiser le clan présidentiel qui tente de le maintenir, sous perfusion, au pouvoir. Ce début de campagne préfigure de ce que la France mettra en œuvre comme arguments plus persuasifs(19) si ses intérêts le lui dictent. Le Royaume-Uni, pour sa part, nous extrade un dossier dont le pouvoir actuel se serait bien passé pour aller vers un quatrième mandat «propre et honnête», après l'avoir trituré durant plus de dix ans. Les USA, pour leur part, continuent à considérer que le volet sécuritaire, dans la région, est de loin le plus important que les autres aspects du dossier Algérie. Dès lors, le candidat qui perpétue son engagement dans leur stratégie de lutte antiterroriste est un candidat «positif» pour leurs intérêts à moyen et long termes. Le président sortant, reconduit ou non, ne devient plus un problème, seul compte le deal sécuritaire qu'ils viennent de consolider(20) et ceux qui le perpétuent. Enfin, les monarchies du Golfe, sentant le vent tourner, s'empressent de signer leurs contrats juteux dans la rente et notamment gazière.(21) Elles attendent les ordres qui viendront des USA et s'apprêtent à accueillir un certain nombre de «réfugiés politiques» qui auraient des problèmes à justifier leurs richesses mal acquises. Dès lors, qui va tirer les ficelles, derrière le rideau, de cette désignation élective de 2014 ? M.G. A suivre...
Notes : -1) Mieux que quiconque, la France est bien placée pour connaître l'état de santé réel du président pour l'avoir hospitalisé par deux fois dans ses établissements de santé et pour avoir mis à sa disposition du personnel médical spécialisé. -2) Cette proposition est sur la table depuis le premier incident de santé du président. Il va violemment la rejeter, considérant qu'il s'agissait des premières manœuvres pour son élimination programmée. Il va tenter de verrouiller le système, en installant au conseil constitutionnel ses fidèles lieutenants en la personne de M. Bedjaoui, B. Bessaïah et actuellement M. Medelci. Lui seront-ils fidèles ? -3) Cette possibilité a été longuement évoquée par A. Rahabi dans Le Matin du 17/ 09/2013. -4) M. C. Mesbah a développé dans les colonnes du 30 mai 2013, comme auparavant, l'aggiornamento avec une période transitoire de deux ans. Quant à L. Zeroual, il a lui-même déclaré ne pas croire à «l'homme providentiel». -5) La dernière déclaration sur le sujet du Premier des ministres, A. Sellal, est lourde de sens sur sa propre candidature, puisqu'il affirmera en recevant J-M. Ayrault que le président agira «en son âme et conscience». -6) C'est le conseil constitutionnel qui fixe le nombre de partis ayant satisfait aux conditions d'éligibilité et notamment le nombre de signatures par wilaya. -7) Pour l'histoire, après avoir fait le tour des historiques qui ont refusé d'être à la tête d'un coup d'Etat contre le GPRA, seul A. Ben Bella va accepter ce poste, après sa rencontre avec A. Bouteflika, dépêché pour la circonstance. Dès lors, il lui était difficile de lui refuser ce poste ! -8) Ironie du sort, c'est ce même T. Zbiri, désigné par A. Ben Bella, qui va l'arrêter lors du coup d'Etat ! -9) C'est durant cette période que le grade de général va être créé et distribué à différents postes de commandement d'une manière inflationniste. -10) La direction de la sécurité militaire sera scindée en deux, en 1980 ; la sécurité de l'armée confiée au général M. Betchine et la délégation générale de la prévention et la sécurité au général-major L. Ayat. Le département du renseignement et de la sécurité (DRS), structure centrale unifiée, sera créé en 1990 par le ministre de la défense, le général K. Nezzar. -11) Il sera traduit près le tribunal militaire de Blida, officiellement pour malversations et condamné à plusieurs années de prison. D'autres versions circulent également sur ce dossier. -12) Décret présidentiel n° 08-52 du 9 février 2008 portant création et missions du service central de police judiciaire des services militaires de sécurité du ministère de la défense. Il vient juste d'être abrogé par décret présidentiel n° 13-309 du 8 septembre 2013. -13) Décret présidentiel n°05-162 du 2 mai 2005, fixant les missions et attributions du ministre délégué auprès du ministre de la défense nationale. -14) Décret présidentiel n° 13-317 du 16 septembre 2013 fixant les missions et attributions du vice-ministre de la défense nationale, prend le soin en son Art. 2 de préciser que : «Le vice-ministre assiste le ministre de la défense nationale. Il exerce, par délégation, sous son contrôle et autorité les attributions que lui confie celui-ci et lui rend compte de ses activités». -15) L'article 5 du même décret stipule que «pour la conduite de ses missions, le vice-ministre est assisté par le secrétariat général du ministère de la Défense nationale». -16) Mohammed Hachemaoui, politologue, écrira, à ce sujet, sur les colonnes du Monde qu'«il n'est pas dans l'intérêt du DRS d'apparaître au grand jour comme le détenteur des clés du pouvoir. Il n'est pas dans son intérêt que l'on puisse décrypter les mécanismes du pouvoir et de la prise de décision». -17) Les dernières émissions indécentes des médias lourds publics français (France 2) qui ridiculisent le président et font allusion sur son diagnostic vital sont sans équivoque. Sans le feu vert de l'Elysée, ils ne l'auraient jamais entrepris. Or, qui mieux que la France connaît exactement l'état de santé du président depuis 2007 ? -18) L'intrusion de Canal + dans le montage grossier de la télévision nationale ne fait que conforter cette option. Ajoutons à cela la «plaisanterie» du président F. Hollande lors du dîner du CRIF et la boucle est bouclée ! -19) Il s'agit essentiellement des biens immobiliers et autres actifs que le clan présidentiel aurait pu acquérir sur son territoire durant les trois derniers mandats et des protections qu'elle pourrait octroyer à certains binationaux. -20) Dans une de leurs dernières déclarations, les USA ont indiqué avoir fourni à l'Algérie des armes appropriées à la lutte antiterroriste et des renseignements. -21) Le projet sidérurgique de Bellara (Jijel), qui vient d'être signé, n'a de sens que dans la mesure où l'Algérie leur octroie une rente énergétique substantielle.