Environnement : les associations de quartiers à l'honneur La Dans le cadre du concours national initié conjointement par le ministère de l'Environnement et de la ville en collaboration étroite avec la DGSN, les animateurs des comités de quartier ont été honorés par la direction de la sûreté de wilaya. La cérémonie, qui a regroupé les représentants de l'ensemble des quartiers ayant participé à l'opération «quartiers propres». La cérémonie s'est déroulée en parallèle avec le bilan des activités annuelles de la sûreté de wilaya lors d'une exposition qui a été organisée au siège de la 3ème sûreté urbaine. Les associations représentants des six quartiers lauréats seront également reçues au niveau du siège de la DGSN, à Bab El Oued, où elles recevront officiellement leurs gratifications. Y. A.
Ouled Boughalem : déprime et colère des internautes Les nombreux et fidèles internautes, clients d'Algérie Télécom, désespèrent d'accéder non pas à un haut débit, comme c'est le cas à travers les pays les moins avancés d'Afrique et d'Asie, mais d'avoir juste droit à une liaison constante, fût-elle de piètre qualité. Car voilà déjà plusieurs mois que les clients de l'entreprise publique, du fait de sa qualité d'unique provider, sont victimes d'un service plus que déraisonnable de la part d'Algérie Télécom. Même des quartiers aussi huppés que la cité Zaghloul ou la cité Borie, en plein cœur du chef-lieu de département ont été victimes d'un vol de câble aérien qui a entraîné une coupure de plusieurs jours pour les abonnés à l'internet. Mais dans la série, ce sont incontestablement les abonnés de la localité côtière d'Ouled Boughalem, 90 km à l'est de Mostaganem, qui ont décroché la palme d'or. En effet, selon des témoignages concordants, les internautes de cette coquette bourgade ne reçoivent plus le précieux signal que de manière aléatoire, les pannes pouvant durer plusieurs jours consécutifs. D'aucuns se plaignent de cette situation, d'autant que le fournisseur d'accès ne sait pas encore gérer la compensation, surtout nous assure cet étudiant, lorsque la rupture du réseau intervient durant les week-ends. Ce qui oblige la plupart des abonnés à se déplacer vers des contrées plus clémentes afin de consulter leur courrier ou de procéder à d'autres opérations, dont sont friands tous les internautes de la planète. Selon certains abonnés, durant le mois écoulé, le village aurait enduré plusieurs semaines d'isolement. Même la 3 G, qui fait saliver les accros, on est très loin de l'euphorie, puisque l'ARPT a eu la bonne idée d'affecter le réseau à un opérateur qui n'est pas prêt à s'investir avant plusieurs mois. Ce qui fait de la wilaya de Mostaganem, probablement la seule région côtière du pays à ne pas savoir quand la 3G sera disponible. A. Tlem.
Tijditt : le palais des sports se meurt Construit tout juste après l'indépendance, le palais des sports de Tigditt est en train de mourir dans une parfaite insouciance des responsables locaux. Pourtant, durant plusieurs décennies, il abrita des mémorables joutes pugilistiques sous la houlette de Berrabah Benabed, sans doute le plus doué des entraîneurs algériens de la discipline. Puis se succèderont d'autres manifestations englobant plusieurs disciplines, au point que même la culture, à travers le festival du théâtre amateur, y fera une très brève et une bien mémorable incursion. L'expérience sera vite stoppée par Djillali Benabdelhalim, le père biologique du festival. Enfin, le palais de Tigditt sera sollicité par les politiques qui défilèrent en ce lieu mémorable, depuis Abdelaziz Bouteflika, jusqu'à ses nombreux et malheureux adversaires. Passée la campagne électorale de 2004, le palais sombra dans un insoutenable anonymat. La défection sera telle que des pans entiers du plafond commenceront par tomber en lambeaux, laissant passer les redoutables averses qui obligeront les responsables à jalonner le tatami de bassines en plastique afin de préserver le précieux tapis. Les inamovibles sociétaires du club de judo local, une autre discipline qui a fait la fierté de tout Mostaganémois, attendent en grelotant qu'une main amie viennent leur offrir des vestiaires et surtout des douches si indispensables à toute pratique sportive. L'arrivée d'un nouveau directeur de la jeunesse et des sports devrait faciliter et surtout activer la réfection de cette salle mythique. Dès son installation, ce responsable a constaté de visu l'état de délabrement dans lequel sont plongées les autres salles couvertes de la ville, comme la salle Khattab ou celle sise à Kharrouba, qui méritent une réelle et rapide reprise en main. Y. A.