Les écrivains interviewés par l'auteur évoquent, chacun, un domaine spécifique (littérature, histoire, langue et culture amazighes ainsi que la poésie). Mohellebi a rendu également hommage, dans son livre, à d'autres écrivains kabyles avec lesquels il n'a pu réaliser des entretiens. Le journaliste Aomar Mohellebi vient de signer, aux éditions ANEP, une nouvelle publication. Celle-ci est consacrée à des écrivains de la région de Kabylie. Ainsi, ce livre contient des interviews réalisées par l'auteur avec plusieurs écrivains de sa région natale. Il s'agit de Younès Adli, Mohammed Attaf, Salah Mekacher, Rachid Oulebsir, Slimane Aït Sidhoum, Yalla Seddiki, Brahim Tazaghart, Tarik Djerroud, Bahia Amellal, Youcef Zirem, Tahar Ould Amar, Mohand Akli Haddadou, Abndenour Abdeslam, Saïd Smaïl, Boualam Rabia, Nadia Mohia, Abder Zegout, Lynda Handala, Abderahmane Yefsah et Mohand Arkat. «Chaque interview permet au lecteur de découvrir une ou plusieurs facettes de l'Algérie profonde à une période donnée. De la glorieuse guerre de Libération nationale contre le joug colonial aux événements les plus récents que notre pays a vécus en passant par l'histoire de la région de Kabylie et sa culture, chaque écrivain, à travers ses réponses, apporte sa vision des choses», explique l'auteur qui relève que «réunir des interviews réalisées avec des écrivains, issus géographiquement de la même région d'Algérie, est une idée qui est née spontanément. En relisant ces entretiens, il nous a paru qu'ils recèlent une certaine dimension intemporelle». Ainsi, les écrivains interviewés par Aomar Mohellebi parlent chacun d'un domaine spécifique (littérature, histoire, la langue et la culture amazighe ainsi que poésie). Mohellebi a également réussi à décrocher une interview avec le grand humoriste kabyle, Mohamed Fellag. «L'interview la plus ancienne contenue dans ce recueil est celle de l'humoriste Mohamed Fellag qui est aussi un écrivain qui a signé romans et nouvelles sans délaisser sa passion de prédilection», précise-t-il, tout en gardant en mémoire cette rencontre avec un grand homme de la culture algérienne. L'auteur a rendu aussi hommage dans son livre à d'autres écrivains kabyles avec lesquels il n'a pu réaliser des entretiens. Il cite, entre autres, Chabane Ouahioune, Salem Zénia, Amar Mezdad, Ahmed Nekkar, Youcef Mérahi, Ali Malek, Ali Hadjaz, Rabah Toumert, Nacer Bouslimani, Youcef Dris, Mohamed Brahim Salhi et Arezki Hamdad. Enfin, notons que Aomar Mohellebi a su concilier écriture romanesque et son métier de journaliste depuis 1994, juste à la fin de ses études supérieures. Il a exercé dans plusieurs journaux comme Le Matin, Liberté, La Dépêche de Kabylie et Le Courrier d'Algérie. Il a également publié trois romans, dont L'amour aux pieds du Djurdjura et Les montagnes pleurent aussi. Il a pris part, en 2001, à une rencontre qui avait regroupé, dans la capitale bosniaque (Sarajevo), plus de 600 participants (écrivains, poètes…) venus des pays de la Méditerranée. Cet écrivain-journaliste a aussi réalisé plusieurs reportages, notamment dans ses déplacements aux Etats-Unis d'Amérique, en 2004, et au Japon en 2008.