Notre collaborateur et auteur, Mohamed Kali, vient déditer un nouvel ouvrage sacré et consacré au 4e art algérien intitulé 100 ans de théâtre algérien : du théâtre folklorique aux nouvelles écritures dramatiques et scéniques aux éditions Socrate News. Mohamed Kali, ayant à son actif plusieurs ouvrages, notamment Vaincre l'échec scolaire, Beni Saf, le legs du large et des entrailles de la terre, Aïn Témouchent, le temps de la colonie ou encore Mémoires nomades - un roman -, signe un deuxième livre portant sur le théâtre. Et ce, après celui édité en 2005, sous le titre Théâtre algérien, la fin d'un malentendu. L'auteur, Mohamed Kali, est connu et reconnu pour sa passion dévastatrice et dévorante pour le théâtre, car critique d'art dramatique. Il en fera sa profession de foi. Aussi, a-t-il publié le tout frais et émoulu ouvrage 100 ans de théâtre algérien : du théâtre folklorique aux nouvelles écritures dramatiques et scéniques sorti aux éditions Socrate News. C'est que l'année 2012 est à marquer d'une pierre blanche. Et pour cause ! C'est que l'histoire du théâtre de l'Algérie est centenaire et tous ses «dons». Car le 4e art algérien est né en 1912. Ce n'est que cette année-là que des pièces furent montées et interprétées par des comédiens algériens en langue arabe classique. Et le décor fut alors planté à Médéa où l'on joua Vertu et fidélité, de Khalil El Yaziji et Macbeth. Le registre «régalien» et shakespirien fut aussi monté par une autre troupe à Alger. Le nouveau théâtre public Aussi, l'auteur revisite l'histoire séculaire du théâtre de l'Algérie entre questionnement - un art d'importation ?, un art impie ? - et autres flash-backs historiques. Ou encore entre doutes et certitudes (du théâtre). L'opposition entre le théâtre professionnel à celui amateur, le théâtre «questionnaire» à celui du service fait, le théâtre moderne à celui folklorique… Et puis, le théâtre identitaire. Evoquant le maître du théâtre algérien, Mahieddine Bachtarzi, Mohamed Kali, au chapitre intitulé Le cas Bachetarzi, il consignera : «L'artiste emblématique du théâtre algérien d'avant l'indépendance, celui auquel ce théâtre doit le plus, est aussi son homme le plus controversé. Pis encore, il a été le seul d'entre tous à avoir été vilipendé pour des ‘‘accointances'' vraies ou supposées avec l'occupant. La gratitude à l'endroit de celui qui fut bien plus qu'un des ‘‘hommes-locomotives'' de ce théâtre, ne s'est manifestée qu'après son décès par l'attribution de son nom au Théâtre national algérien (TNA)… Bien sûr, il y a eu Allalou, Ksentini…» A propos du théâtre actuel, il soulignera que les compagnies des nouveaux théâtres publics qui se distinguent, car dirigées par des animateurs participant à la refondation du théâtre algérien dans les années 1990. Un essai de bonne facture. Une planche… de salut ! 100 ans de théâtre algérien : du théâtre folklorique aux nouvelles écritures dramatiques et scéniques/Mohamed Kali Editions Socrate News 163 pages.