23 accidents en une semaine La première semaine de la nouvelle année n'a pas été de tout repos pour les agents de la Protection civile de la wilaya de Sétif. Vingt-trois (23) interventions effectuées pour répondre aux appels de secours suite à des accidents de la circulation, dont 3 mortels, ont été enregistrées à El Eulma. Ces carambolages ont causé la mort à trois personnes et fait 23 blessés. Pour le premier accident mortel, survenu le 3 janvier, les éléments de la Protection civile sont intervenus pour le transport d'une victime fauchée par un véhicule de marque Chevrolet Sail, sur l'autoroute A1, non loin de la cité Boukhabla. Quant au deuxième, il a eu lieu le 4 du même mois où un homme âgé d'une cinquantaine d'années a été violemment renversé par une Citroën Berlingo, au moment où il tentait de traverser le CW 171, au lieudit Sidi Sghir (commune de Bazer Sakhra). Le dernier est survenu le 5 janvier, où un quadragénaire traversant la voie ferrée au niveau de la cité Bourefref, n'a pu échapper à son destin : percuté de plein fouet, il décèdera sur place. La Protection civile, vite rendue sur les lieux, n'a pu que constater le décès et évacuer le corps à la morgue de l'hôpital Saroub El Khatir. Une enquête a été ouverte pour déterminer les responsabilités dans ce drame. Notons, par ailleurs, que la majorité des accidents est due essentiellement à l'inobservation des règles du code de la route. Dounia B.
EL EULMA : des quartiers sans réseau d'assainissement Les quartiers du côté Est de la ville d'El Eulma délimités par la RN 5 et le stade Messaoued Zeghar, plongent dans l'insalubrité publique, résultat de multiples agressions occasionnées au cadre de vie, sans que cela fasse réagir les responsables locaux. Le phénomène le plus frappant de ce côté de la ville est l'absence d'un réseau d'assainissement des eaux usées. Les citoyens creusent des trous anarchiquement afin de se débarrasser des eaux usées domestiques. Ce manque n'est pas sans générer des problèmes d'insalubrité et de graves nuisances. Les odeurs des immondices et des eaux usées ne cessent de polluer le cadre urbain. Et le risque d'apparition d'une catastrophe sanitaire est de plus en plus présent. Les fuites d'eau, émanant des puits de certaines maisons, sont également un fléau omniprésent dans la ville. Notons, par ailleurs, que les services concernés ont été alertés à plusieurs reprises, en vain. Le problème demeure posé. Benabdallah A. GUELTA ZARGA : Mechta Aïn Sidi Messaoued aux oubliettes Mechta Aïn Sidi Messaoued, relevant de la commune de Guelta Zarga, est peuplée de quelque 3000 habitants vivant dans des conditions précaires. Ce village enregistre un manque criant en commodités. A l'exemple du manque criard de l'éclairage public, lequel réduit à néant la visibilité dans certains endroits et encourage ainsi d'autres groupes à y élire domicile. En effet, plusieurs vols de cheptel et de matériel agricole ont été enregistrés dans cette zone rurale. L'absence prolongée d'eau potable est l'autre tare de ce village. Pour s'approvisionner en cette denrée qui se fait rare, les citoyens usent des moyens les plus primitifs. Sans parler du réseau routier, où toutes les routes se trouvent dans un état déplorable. Les chaussées sont à la limite de la praticabilité avec des trous béants, des crevasses et autres «cratères». Les rues et ruelles se transforment en étangs et marécages dès les premières averses. Il est vraiment difficile pour les automobilistes et les piétons de se déplacer sans être obligés de slalomer dangereusement entre les trous. Une telle situation a rendu le ramassage scolaire très difficile, voire impossible. Notons que les citoyens ne sont pas restés les bras croisés pour réhabiliter les routes de leur village avec leurs propres moyens. B. A.