-Des étals de pétards aux alentours des écoles ! Alors que les citoyens oranais croyaient que les pétards avaient disparu du paysage des fêtes religieuses comme El Mawalid, revoilà qu'ils constatent, depuis deux jours, l'apparition des étals de toutes sortes de produits pyrotechniques au niveau de quelques coins de rue. Certes, cette année et contrairement au passé, leur nombre est réduit, mais le pire est que ces étals ont été érigés à l'entrée des établissements scolaires pour attirer l'attention des enfants. Ces derniers, considérés comme des clients potentiels, s'offrent des pétards et autres produits explosifs et s'adonnent à un jeu dangereux à l'intérieur même des écoles et des classes de cours. A Haï Essabah, Saint Eugène, El Hamri, c'est le même scénario, les établissements scolaires sont continuellement secoués par de violentes explosions de pétards. -Le Comité de quartier des Amandiers hausse le ton Le Comité du quartier de Haï el Louz (Ex-Les Amandiers) dénonce l'état très avancé dû à la détérioration qui est subie par les cités d'habitat de ce quartier qui relève du secteur urbain Bouamamaa, situé à la sortie ouest d'Oran. Les immeubles de ce quartier de renom avec son stade «Habib Bouakeul» n'ont enregistré, durant ces trente dernières années, aucun aménagement, malgré les promesses des autorités locales qui avaient dans le passé lancé un projet pilote pour l'extension des appartements dans certaines cités de ce quartier. -120 demandes de forage refusées Pour faire face à la surexploitation des nappes phréatiques, 120 demandes de forages ont été refusées par la direction de l'hydraulique de la wilaya d'Oran, l'année dernière.Selon le directeur de ressources en eau, «sur 400 demandes dont la majorité est formulée par les agriculteurs, 280 autorisations de forage ont été accordées. Les autres demandes ont été refusées à cause de leur proximité de points d'alimentation en eau et/ou pour surexploitation de la nappe phréatique». Conformément à la loi, tout creusement ou forage est soumis à autorisation délivrée par l'Agence du bassin hydrographique ou la direction de l'hydraulique. Une disposition jusque-là ignorée par certains agriculteurs qui continuent de s'alimenter de certains puits illicites. Les eaux puisées destinées à l'irrigation ont appauvri la nappe de la région, autrefois véritable bassin souterrain.Résultat : la nappe phréatique de la région ouest d'Oran, notamment aux environs d'El-Hassi, haï Bouamama, «Coca» et Misserghine, est au bord du désastre.