Le coup d'envoi de la 21e édition du Championnat d'Afrique de handball sera donné, cet après-midi à la salle Harcha (14h45), avec le match d'ouverture qui opposera la sélection féminine algérienne à l'équipe du Sénégal (groupe A). Deux heures après, c'est-à-dire juste après la cérémonie d'ouverture, ce sera au tour des seniors algériens d'affronter leurs homologues nigérians, qui ont finalement rallié la capitale, ainsi que les deux sélections du Cameroun (hommes et dames). Concernant les dames algériennes emmenées par la chevronnée Nassima Dob, la rencontre face aux Sénégalaises sera importante pour la suite de la compétition. Les filles du revenant Karim Achour savent que les choses sérieuses débuteront après le premier tour. Même si le Sénégal n'a jamais inscrit son nom dans l'histoire du handball africain, les Algériennes aborderont la partie avec rigueur. «Il y a un excellent état d'esprit au sein de l'équipe. Les joueuses hyper motivées sont avides de victoire et animées d'une grande volonté pour atteindre leur objectif», révèle Karim Achour. En effet, l'EN dame, qui a terminé 4e lors de la dernière édition qui s'est déroulée au Maroc, sera sous pression, avec l'enjeu d'une qualification au prochain Mondial (Danemark 2015). Dans ce groupe B, composé de la RD Congo, du Cameroun et du Sénégal, les Algériennes doivent gérer convenablement leur sortie en attendant le véritable test devant les redoutables Congolaises. A l'inverse des dames, les seniors algériens vice-champions d'Afrique en titre, dirigés cette saison pour la première fois par le duo Reda Zeguili- Lahbib Khelaifia, croient grandement en leurs capacités à surprendre. Il est vrai que l'EN messieurs, qui a à son actif six titres continentaux, est assuré d'arriver en finale. Au cours des matchs de la poule B où évoluent le Maroc, l'Angola, le Congo, le Nigeria et la République démocratique du Congo, les camarades de l'expérimenté Tahar Labane (38 ans) n'auront aucun souci à se faire. Une chose est sûre, le public enflammera durant une semaine la salle Harcha. Djaffar Belhocine, l'ancien joueur de l'EN qui a offert le dernier titre à l'Algérie au Bénin (1996) en tant qu'entraîneur national et actuel président de l'association du Groupement Sportif des Pétroliers, évoque les chances de l'Algérie. «Le sept algérien fera une excellente prestation, grâce à l'homogénéité des joueurs qui évoluent ensemble depuis plus de deux ans. A la faveur d'une nette progression, les Algériens peuvent atteindre la finale. Le soutien du public algérien sera d'autant plus bénéfique. S'il y a un plus, pourquoi ne pas créer l'exploit en finale. La Tunisie, championne d'Afrique en titre qui vient de battre en match amical l'Allemagne chez elle (25-24), est à Alger pour conserver son titre. Tout comme les Egyptiens qui ont tout le temps fait bonne figure dans ces Championnats d'Afrique», a-t-il indiqué. A noter que la dernière fois que l'Algérie a organisé une CAN, c'était en 1989 où le sept algérien avait remporté la finale.