L'assemblée populaire de Tazmalt se trouve au cœur d'une polémique à propos de deux vice-présidents qui ont été dépermanisés à leur «insu» par le président de l'APC Smail Mira. Dans une déclaration rendue publique le 30 décembre dernier, les deux adjoints, en l'occurrence Tarik Assam et Abdelmalek Benhamouche, parlent d'une «grossière machination» et d'une «mise en scène machiavélique ayant conduit à notre mise à l'écart». Cette dépermanisation entraine ipso facto la suppression d'une indemnité compensatoire, dont ont été privés les deux adjoints depuis le 11 novembre dernier, après confirmation par arrêté du wali le 20 du même mois, est-il indiqué dans le document. Cela sans parler des incidences négatives qu'une telle décision puisse avoir sur le parcours professionnel des deux vice-présidents. Ils qualifient d'«irresponsable», d'«immoral» et de «honteux» la mesure prise à leur encontre et croient savoir les raisons qui ont poussé le président de l'assemblée à agir de la sorte. Ils lui reprochent, entre autres, sa gestion «unilatérale» ainsi que le «non respect de la réglementation». M. Assam et son collègue avouent, par ailleurs, qu'ils étaient «induits en erreur en rejoignant la liste de M. Smail Mira». Les deux élus se considèrent toujours des vice-présidents, lit-on sur la déclaration, en attendant la tenue de la prochaine session de l'assemblée.