Le président de la Commission nationale de supervision de l'élection présidentielle du 17 avril prochain (CNSEL), Brahmi Lachemi, a invité, hier à Alger, les membres de la commission à concourir à l'ancrage des principes de la démocratie et à la consolidation des fondements de l'Etat de droit. Intervenant à la cérémonie d'installation des membres de la CNSEL, M. Brahmi a mis en relief la nécessité de «participer à l'ancrage des principes de la démocratie et à la consolidation des fondements de l'Etat de droit». «Lorsqu'elle constate une quelconque violation des dispositions du code électoral, la CNSEL intervient systématiquement. Elle effectue des visites de terrain tout au long de la campagne électorale. Le jour du scrutin, elle établit des procès-verbaux de ses constatations. Elle est également destinataire d'avis ou de notifications pouvant provenir de tout électeur, candidat, parti politique ou toute autre partie participant au processus électoral», a-t-il ajouté. L'installation de la CNSEL «traduit le respect par l'Algérie de tous ses engagements, nationaux et internationaux, en faveur de l'exercice par les citoyens de leurs droits politiques dans le respect des dispositions de la Constitution et des normes internationales ancrées en matière électorale», a indiqué son président. 362 magistrats de la Cour suprême, du Conseil d'Etat, des cours et tribunaux ont été désignés en vertu du décret présidentiel 14-09 du 17 janvier 2014. La cérémonie s'est déroulée au Palais des nations (Alger-ouest) en présence du ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh, du ministre de la Communication, Abdelkader Messahel, ainsi que des membres du Conseil supérieur de la magistrature représentant le pouvoir judiciaire. Aucun membre du gouvernement ni représentant de partis politiques ne devait assister à la cérémonie. «Par respect à l'indépendance de cette commission, aucun membre du gouvernement ou représentant de partis politiques n'assistera à cette cérémonie», avait déclaré, mercredi à l'APS, une source officielle. Le président de la commission est un habitué de ce mécanisme. Brahmi Lachemi, ancien président de cour à Oran et Mascara, était déjà membre de la Commission nationale de supervision des élections législatives et locales de 2012.