Une journée d'étude sur la modernisation de la gestion des entreprises algériennes a été organisée jeudi dernier, à la salle Abdelhak Benhamouda du siège de l'union de wilaya de l'UGTA, par la section femmes chefs d'entreprises de la région Est, affiliée à la confédération générale des entreprises algériennes (CGEA). Organisée en collaboration avec la direction wilaya de la petite et moyenne entreprise, la rencontre fait partie d'un programme de formation destiné aux femmes chefs d'entreprises, selon Khemissa Aloui, présidente de la section féminine pour l'Est de la CGEA. «Nous visons au CGEA à développer les capacités des femmes chefs d'entreprises et améliorer leurs connaissances dans le domaine de l'entreprenariat et les aider à maîtriser la gestion économique de leurs entreprises afin de mieux régler leurs créances, notamment pour celles ayant bénéficié des dispositifs d'aide de l'Ansej, Cnac et Angem», a-t-elle déclaré. Le régime financier, la gestion économique, le marché parallèle et d'autres sujets ont été les thèmes des conférences animées par des experts économiques. Selon Houda Mehcen, chargée de l'aspect formation, le taux de l'entreprenariat féminin en Algérie est en croissance remarquable durant ces dernières années. «Il y a 116 000 commerçants inscrits au centre national du registre de commerce CNRC, dont 6 703 chefs d'entreprises (personnes morales) avec un taux de 0,6% pour les chefs d'entreprises femmes, et les chiffres sont en hausse dans tous les secteurs d'activité», a-t-elle noté. De son coté, le chargé de communication à la CGEA, Ahmed Araba, a affirmé que les femmes ont réussi à créer leurs marges de manœuvre dans tous les secteurs d'activités. Il donnera l'exemple d'une femme analphabète, originaire de Teleghma, dans la wilaya de Mila, qui assure des revenus pour plus de 40 familles dans son entreprise de transformation du plastique.