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Journées du film européen d'Alger : Destinations et destins
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Publié dans El Watan le 25 - 01 - 2014

Après quatre années d'absence, les Journées du film européen d'Alger reviennent, au grand bonheur des cinéphiles. Jeudi dernier, au soir, la deuxième édition, qui se déroule du 23 janvier au 1er février 2014, a été étrennée à la filmathèque Mohamed Zinet.
L'insigne honneur d'inaugurer la 2e édition des Journées du film européen d'Alger est revenu à la France, et ce, avec le film Gare du Nord, de Claire Simon, présente à cet événement.Gare du Nord met en vedette un beau casting emmené par Nicole Garcia, Réda Kateb, François Damiens ou encore Monia Chokri. Le pitch ?
Paris, Gare du Nord, tout peut y arriver, même des trains. On aimerait y rester, mais il faut se dépêcher... Comme les milliers de vies qui s'y croisent, Ismaël, Mathilde, Sacha et Joan vont s'y rencontrer. Chaque jour, Ismaël est ébloui, fasciné, épuisé par ce lieu. C'est sur le quai du RER qu'il voit Mathilde pour la première fois. Peu à peu, ils tombent amoureux l'un de l'autre. Ils croisent Sacha et Joan. Sacha est à la recherche de sa fille disparue, Joan passe sa vie dans cette gare entre Lille, Londres et Paris.
La gare est comme une bulle que tous traversent, Français, immigrés, émigrés, voyageurs, fantômes... C'est un carrefour où chaque vie passe vite et disparaît. La gare du Nord est une tête de ligne parisienne du réseau ferré desservant le Nord de la France et une tête de pont pour les pays limitrophes, notamment la Grande-Bretagne, via l'Eurostar. 550 000 voyageurs y transitent chaque jour.
C'est la troisième gare du monde.
Voyages immobiles
Ainsi, Claire Simon, la réalisatrice du documentaire, filme cette gare ferroviaire entre fiction et reportage. Le questionnement et le questionnaire interviennent par intermittence. Une sorte de film-réalité sur la Gare du Nord. Une place du village, un café du commerce, un carrefour, un passage transitoire, un «terminal» ferroviaire, un quai, un port d'attache attachant. La Gare du Nord, une place des miracles contant et racontant des tranches de vie, des destinations et destins de voyageurs immobiles.
Claire Simon dépeint et personnalise, filmiquement parlant, une gare nordique impersonnelle de par une approche à hauteur d'homme. Une trajectoire humaine et humaniste, réaliste et généreuse, et ce, en énumérant d'une manière subliminale tout un chapelet de choses de la vie, du «daily basis». Des jeunes bardés de diplômes exerçant de petits boulots, des personnes aux familles «recomposées et décomposées», des amants désunis, des égarés sur la route de la vie, des chômeurs à l'idéal espérantiste, des caméras «cachées» orwelliennes, des adolescentes qui zonent, des jeunes filles qui fuguent, des manifestants aux revendications sociales et politiques, tout cela entre chien et loup, entre cynisme et indifférence, espoirs et peines, larmes et joies, aventures et mésaventures… Bref, une quête et une enquête initiatiques des passagers cherchant et recherchant leur pierre de touche.
Claire Simon est aussi un tantinet philosophique, poétique et onirique dans Gare du Nord. Nicole Garcia, une grande dame du cinéma français joue avec justesse et Réda Kateb — ayant officié aux côtés Tahar Rahim dans Un Prophète de Jacques
Audiard, de Léa Fehner ou encore dans le film américain Zero Dark Thirty de Kathryn Bigelow — crève l'écran avec crédibilité bien qu'il «disparaisse» dans la seconde partie du film. Une digression ! «Je suis très heureuse et très touchée par cette salle pleine ! Je suis allée en Algérie quand j'avais 17 ans. J'étais venue à la Cinémathèque algérienne où je me suis fait des amis, comme Bouamari, Boudjemaâ Karèche
Yazid Khodja. J'ai appris le cinéma grâce à l'Algérie. J'étais stagiaire à l'Office du cinéma algérien à Paris. J'ai travaillé sur plusieurs films algériens à l'époque. J'y ai appris le montage… Gare du Nord raconte un peu chacun de nous ayant besoin du monde. Les personnages, ce sont des Ulysse quittant leur pays avec des rêves…», commentera Claire Simon.


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