La cérémonie officielle de clôture de la journée nationale de l'artiste, sous une ambiance colorée et bien animée par des groupes folkloriques, aux pieds du bicentenaire platane, là où furent assassinés Ali Maachi, Bensotra Djillali et Mohamed Djehlene dans l'ex place Carnot, actuelle Place de l'indépendance le 8 juin 1958, a été un moment d'intenses communions. Fête dédiée une semaine durant en hommage au chantre de la musique algérienne mais aussi pour permettre l'éclosion de jeunes talents pour lesquels l'on avait assisté à la clôture du concours national, le deuxième du genre, bien primé pour lequel venait de concourir une pléiade de jeunes chanteurs de quinze wilayas. Des chansons inspirées du style Maachi et de son riche répertoire où furent repris avec brio les célèbres Angham Eldjazair, Hadhak El Youm Fel Achia, Ouassit El Goumri, Tahta Samaa El Djazair et Ya Babour, entres autres. Le jury présidé par le docteur Hakim Hadidi a finalement jeté son dévolu sur la jeune Zahra Mansouri qui succède ainsi au jeune Belalia Bendhiba de Mostaganem, classé troisième malgré une chanson qui avait fait vibrer les cœurs. Le second prix est revenu à Hemida Rema de Ghardaia. La soirée fut agrémentée par la présence de Bekhada Baroudi qui égaya de sa voix le public ravi de l'aubaine mais aussi de Hamza Feghouli ou Ma Messaouda qui fut à l'occasion honoré par de jolis présents offerts par le P/APC, M. Amine Hallouz. Il est utile enfin de savoir que la soirée fut une réussite de par la présence et l'accompagnement par de jeunes éléments de la célèbre troupe « Safir Ettarab » chère à Maachi. Bien avant le final, le public Tiaréti a eu à apprécier des pièces théâtrales exécutées avec panache par la bande à Aissa Story de Constantine et celle de « la paix », jouée par la troupe Diwan Enoudjoum de Bechar. Les amoureux de la peinture ne furent pas en reste puisque conviés à assouvir leur curiosités à travers des tableaux de bonnes factures dressés par les artistes Oudei, Amel et autres.