Après Karima de Frenda cette femme battue à mort par son mari, décédée après trois long mois de souffrance, c'est au tour d'une autre victime de subir les affres de la torture commis par son époux. En effet, une jeune femme de 32 ans a été transférée, il y a quelques jours à l'hôpital Ahmed Medaghri de Saïda dans un état comateux après avoir été sauvagement battue. Les mains et les pieds ligotés avec du fil électrique, la victime a eu plusieurs parties du corps brûlées, la langue coupée et l'examen gynécologique a fait également état de violences sexuelles. Devant ce constat tragique, les services de sécurité ont arrêté le mari, âgé de 52 ans, puis présenté devant le parquet qui l'a placé sous mandat de dépôt. Les premiers éléments de l'enquête ont révélé que la victime, actuellement à l'hôpital, venait de réintégrer son domicile conjugal sur décision du magistrat du statut personnel, près le tribunal de Saïda. L'épouse avait fui auparavant son mari, très violent, et demandé le divorce. mais la justice en a décidé autrement et les conséquences ont été dramatiques. La victime traumatisée à vie ne pourra plus retrouver la parole. Réduite au silence, elle continuera à vivre avec de lourdes séquelles.