Le directeur de l'agence BADR et l'un de ses assistants pris en flagrant délit de corruption ont été écroués jeudi dernier, présentés au procureur de la République et mis sous mandat de dépôt. A l'origine de l'affaire, une plainte déposée par un jeune bénéficiaire d'un prêt Ansej, qui a vu son dossier traîner pendant plus de deux ans. Pressé par les mis en cause de verser une somme de 50 millions de centimes pour récupérer ses chèques, le jeune en question en informa les services de sécurité (SWPJ) auxquels il fournit des enregistrements sonores. Préalablement, le jeune a pris contact avec les mis en cause à l'hôtel El Boustane. Ils lui demandèrent d'apporter la somme requise et de la déposer à la caisse. Ce qu'il fit en prenant le soin de photocopier les billets. Arrivé à l'agence, il utilisa son téléphone mobile pour alerter les éléments de la SWPJ qui prirent le caissier en flagrant délit de compter les billets.