Le long du prolongement de la rue des Jardins, des extensions de plusieurs bâtisses ont été réalisées sur l'espace de sécurité réservé au passage des trains. A moins d'un mètre, un constructeur y a érigé une partie de sa maison, mettant du coup toute sa famille en péril. Non loin de cette anomalie, d'autres habitants de cette agglomération, apparue depuis moins d'une décennie, ont improvisé un moyen « original » pour l'insonorisation de leurs maisons. Des arbustes et des buissons y ont été entassés avec un fatras d'objets et de matériaux de construction. L'un des citoyens habitant une cité limitrophe a déploré des affaissements au niveau de deux points de cet axe ferroviaire. «Les gens de ce côté de la ville ne sont pas conscients du danger qui les guette quotidiennement. Il en est certains qui ont sérieusement affecté l'ouvrage de la SNTF où le risque d'un déraillement n'est pas à écarter. Le bruit des machines et le sifflement des trains affecte, à coup sûr, le système nerveux et constitue un vecteur non négligeable de pollution sonore», a-t-il déclaré. De visu, des constructions poussent comme des champignons le long de la rue précitée, et les propriétaires des bâtisses sont loin de méditer sur les problèmes de santé ou une catastrophe certaine, notamment avec la mise en application de la loi 15/08 relative à la réhabilitation des constructions illicites.