«Les parties impliquées dans le conflit, et ceux ayant de l'influence sur ces dernières, doivent faire tout ce qui est possible pour protéger les enfants de la violence», a déclaré, hier, le directeur exécutif de l'Unicef, Anthony Lake, lors d'une réunion de l'organisation. Ainsi, Le Fonds des Nations unies pour l'enfance a appelé les parties en conflit en Syrie à épargner les enfants et les civils. Par ailleurs, M. Lake a appelé la communauté internationale à réagir face aux violations des droits des enfants en Syrie, victimes de meurtres, de tortures et de sévices, ainsi que d'enrôlement forcé pour prendre part aux combats. Ce dernier a également condamné les attaques visant les écoles et les hôpitaux. Pour rappel, la semaine dernière, l'ONU a transmis un document aux 15 pays membres du Conseil de sécurité, dans lequel elle accuse le gouvernement syrien et l'opposition armée d'avoir commis «des violations graves contre des enfants» depuis le début du conflit en Syrie. L'ONU estime aussi que sur la période du 1er mars 2011 au 15 novembre 2013, «plus de 100 000 personnes, dont plus de 10 000 enfants, ont été tuées et que bien davantage encore ont été blessées». Par ailleurs, la Russie a appelé, hier dans un communiqué, à une trêve pendant la tenue des Jeux olympiques d'hiver de Sotchi : «Notre appel est avant tout adressé aux parties du conflit en Syrie, qui a un impact déstabilisant, non seulement à l'intérieur de ce pays, mais aussi dans l'ensemble de la région.»