SIDI MAROUF : le centre-ville étouffe L'encombrement de la circulation ne concerne plus les grandes agglomérations urbaines. Dans la commune de Sidi Marouf, au sud de la wilaya, le centre-ville est de bout en bout bloqué par des voitures qui avancent difficilement. Rouler dans cette ville traversée par une même et principale artère, notamment la matinée, est désormais une mission pas du tout facile. Les quelques policiers affectés sur les lieux n'y peuvent d'ailleurs rien face à ces dizaines de véhicules qui y convergent de toutes parts. Pour les besoins de soins, de retrait de documents administratifs ou même pour s'approvisionner en vivres et en produits alimentaires, les résidents des localités avoisinantes de cette commune de 15000 habitants se dirigent vers ce village. Lors de la dernière session de l'APW, des élus ont proposé la réalisation d'une route reliant le centre-ville à la RN27 pour rendre plus fluide la circulation et faciliter l'accès à la ville. Pour ces élus, cette route peut mettre un terme à cet encombrement et faciliter le mouvement des véhicules dans les deux directions à leur sortie et entrée dans la ville. Ce projet, qui reste encore à l'état d'un vœu, doit enjamber l'Oued El Kébir pour passer à la RN 27. Amor Z.
Campagne contre les accidents domestiques La journée de sensibilisation sur les accidents domestiques organisée mardi dernier à Jijel par la direction du commerce, en collaboration avec l'association de protection des consommateurs, a été l'occasion pour les intervenants d'appeler à plus de responsabilité pour éviter aux enfants ce genre d'accidents, tout en dénonçant la commercialisation de produits contrefaits, notamment les appareils de chauffage. Le représentant de la direction de la santé a relevé que les enfants de moins de 15 ans sont les principales victimes de ces accidents. En 2013, les structures sanitaires ont reçu 7425 victimes d'accidents domestiques, soit un taux de 3% des consultations. Les brûlures des enfants, dont le nombre a atteint 1013 en 2013, nécessitent un délai moyen d'hospitalisation qui avoisine les 25 jours, alors que les frais occasionnés peuvent atteindre les 360 000 DA par personne. Siradj D. EL MILIA : un dépotoir à l'intérieur du marché Ouvert il y a un peu plus d'une année, le marché de la cité Boulatika Salah dans la ville d'El Milia s'est transformé en dépotoir. Le désordre et le manque d'hygiène y ont très vite repris leur droit. Des odeurs d'une rare répugnance et des dépôts d'ordures sont désormais des signes qui repoussent les visiteurs de ce marché. A l'intérieur, aucun des commerçants n'a respecté l'espace de son stand. Tous ont préféré adopter une même attitude qui consiste à encombrer le couloir étroit par leurs marchandises en laissant leurs stands vides. La vente de poulets illégalement abattus a pris de l'ampleur. Des marchands s'adonnent à cette pratique sans être inquiétés. L'anarchie et la saleté répugnante sont les mêmes qu'on observait sur le trottoir juste en face de ce marché avant son ouverture. A. Z.