«Qui veut empêcher Mohand Tahar Yala d'être candidat à la présidence de la République ?» s'interroge-t-on dans un communiqué signé par sa direction de campagne. Le représentant de Mohand Tahar Yala dit avoir essuyé un refus de la part des services du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales quant à sa demande de formulaires de collecte de signatures en nombre suffisant pour faire signer les nombreux électeurs voulant apporter leur soutien à sa candidature. Le candidat à la candidature rappelle dans ce même communiqué la loi électorale qui exige, à juste titre, 60 000 signatures de citoyens inscrits sur les listes électorales pour valider cette candidature. «Après un premier retrait de 60 000 formulaires, l'administration, par des manœuvres dilatoires, refuse d'en délivrer un deuxième quota. Alors que d'autres candidats, selon nos informations, n'ont eu aucune difficulté pour obtenir les quotas demandés, dont certains s'élèveraient à plusieurs centaines de milliers», a-t-il précisé. Il estime que l'objectif visé est clair : c'est d'empêcher sa candidature à la Présidentielle. «Même si nous remplissons tous les formulaires déjà en notre possession, il suffirait d'en invalider un seul sous n'importe quel prétexte de non-conformité pour invalider la candidature. Ces pratiques sont inadmissibles et contredisent de manière frontale la profession de foi du chef du gouvernement, président de la commission de préparation de l'élection présidentielle, de mettre à la disposition des candidats et des électeurs les moyens matériels et toute la logistique nécessaire pour un scrutin ‘‘sans faille'', et de ‘‘préparer'' le déroulement du scrutin dans des conditions de transparence et de régularité», a-t-il poursuivi. La direction de campagne du général à la retraite Yala parle d'un «grand préjudice» causé par ce refus. Ce candidat à la candidature interpelle Abdelmalek Sellal pour mettre fin immédiatement à ces pratiques. «A défaut d'agir dans les plus brefs délais, il prouvera ainsi au peuple algérien, que nous prenons à témoin, la volonté du pouvoir d'organiser une mascarade électorale avec un scrutin préfabriqué, faisant concourir des «lièvres» pour maintenir coûte que coûte le pouvoir en place. Il devra alors en tirer et assumer toutes les conséquences en démissionnant immédiatement de ses responsabilités», a-t-on précisé, appelant le peuple à refuser ce diktat.