La Protection civile de Béjaïa a présenté à la presse son bilan pour l'exercice 2013. D'emblée, les comptes font apparaître une augmentation de plus de 13 % du total des interventions, passant de 23 975 en 2012 à 27178 en 2013. Il est donc à retenir surtout la nécessité de développer la carte logistique et humaine dans l'objectif d'une adéquation avec le nombre d'interventions. C'est dans cette optique que l'on enregistre l'achèvement à 100 % des travaux de réalisation de la nouvelle unité de Sidi Aïch, à 60 % de l'unité d'Adekar, et à 90 % de l'unité marine de Béjaïa, appelée à effectuer des interventions en mer et dans un secteur de la ville. Alors que, conséquemment au nombre global tous types d'interventions confondus qui prend une courbe sans cesse ascendante, la direction de wilaya de la protection civile annonce l'entrée effective en phase d'études de sept nouveaux projets. Des unités qui seront implantées à Tichy, Aokas, Beni Maouche, Chemini, Ouzellaguen, un poste avancé à Taskriout et un bloc pédagogique au niveau de l'unité principale de Béjaïa. Tandis que sont déposées des demandes d'inscription de projets pour Beni Ksila, distante de 65 km de l'unité de Béjaïa, et aussi pour Akbou et Kherrata, les unités existantes dans ces secteurs ayant un potentiel en équipement et en effectifs en deçà du volume d'incidents survenus. Mais les projections, constate le commandant Rachid Lataoui, si elles ne souffrent pas de budgétisations, ne sont pas moins freinées par le problème d'assiettes foncières. Rien que pour le chef lieu de wilaya, il juge encore nécessaires deux nouvelles autres unités pour assurer une meilleure couverture territoriale et par conséquent des interventions et des évacuations plus rapides, non compromises par les distances et les embouteillages. Notons que pour les évacuations, le parc automobile de la protection civile de Béjaïa a été renforcé de 9 ambulances médicalisées sur un quota prévu de 26 véhicules. A signaler enfin une seule activité en baisse notable. L'année 2013 a connu relativement moins de feux de forêts. De 1188 incendies en 2012, le chiffre est tombé à 681 en 2013. Soit 42, 67 % de moins. Entraînant ainsi une chute du nombre d'interventions. Totalisant 1488 en 2012, il tombe à 778 en 2013, soit 46, 27 % de moins. C'est le résultat, explique le commandant R. Lataoui, des campagnes de sensibilisation, de l'acquisition de nouveaux équipements et du renforcement en effectifs. A l'inverse, les chiffres sont malheureusement tout autres en matière d'intervention sur les accidents de la route. Le taux a encore grimpé cette année. 13 % d'accidents en plus causant 15 % de plus de blessés et 34 % de plus de décès. Le nombre d'interventions étant passé de 1355 en 2012 à 1533 en 2013. La palme macabre étant toujours détenu par les RN26, 9 et 12.