En dépit de toutes les doléances formulées par les habitants de la commune d'El Braya auprès de la direction des transports et de l'APW d'Oran afin de trouver une solution définitive au problème du transport qui empoisonne la vie des usagers de la ligne El Brayat-Tlélat ou El Braya-El Kerma, aucune sortie de cette «crise» ne se profile à horizon. Les travailleurs exerçant au chef-lieu de leur daïra Tlélat laissent la moitié de leur salaire pour payer un transport illégal pour les mener à leur poste de travail (taxi clandestin), a indiqué un de ces malheureux qui continuent à subir cette galère au moment où les moyens modernes et colossaux ont été mis à la circulation pour leurs concitoyens d'Oran (Tramay s'entend). Il est certes évident que la direction des transports ne voit aucun inconvénient pour autoriser un investisseur à couvrir ces deux lignes mais là ou le bât blesse, nous dit un concerné par ce problème, c'est qu'en l'absence de ces investisseurs, aucune autorité n'a pu faire travailler ses méninges pour trouver une solution à ces usagers en mettant un ou deux bus d'une entreprise publique (ETO par exemple) à la disposition de la commune pour couvrir ces deux malheureuses lignes, fait remarquer une femme de ménage qui a dû démissionner de son poste pour manque de transport, nous dit-elle. D'autre part, les ménagères de cette commune semi enclavée sont pénalisées par le fait qu'elle ne peuvent se permettre de faire des emplettes dans la commune voisine El Kerma, distante d'El Braya de trois kilomètres seulement. L'urgence de trouver un moyen à ce calvaire se fait sentir de jour en jour par le fait aussi de l'absence d'une maternité, rétorque un autre habitant de cette localité.