Pour tenter de relancer et de donner une cadence appropriée au projet du grand stade de Tizi Ouzou, le ministre de la Jeunesse et des Sports, le professeur Mohamed Tahmi a convoqué dans ses bureaux Son Excellence Alejandro Polanco, ambassadeur du royaume d'Espagne en Algérie, pour discuter des retards pris par l'entreprise espagnole FCC dans la réalisation de ce stade, qui tarde à voir le jour. Cette rencontre c'est tenue en présence de Abderrahmane Iltache, directeur de la jeunesse et des sports à la wilaya de Tizi Ouzou, avons-nous appris de sources sûres. Excédé par le retard enregistré, le ministre a tenu à exprimer de vive voix son mécontentement à M. Polanco, apprend-on des mêmes sources. Ces dernières nous ont aussi précisé que le représentant du gouvernement espagnol en Algérie se rendra aujourd'hui en Espagne pour y rencontrer le patron de FCC afin de recadrer la situation. Nous avons également appris qu'une importante réunion est aussi prévue avec tous les patrons d'entreprises espagnoles activant en Algérie. Il reste seulement à espérer que cela puisse rapidement aboutir à l'achèvement rapide de ce stade qui traîne en longueur. La JSK vainc le signe indien avec la «classe biberon» Six années après, la JSK a mis fin au signe indien qui la poursuivait avec cette équipe du CRB. Ainsi, depuis ce samedi, les Canaris ne seront plus hantés par la formation belcourtoise qui n'est plus cette équipe cauchemardesque. Mieux, ils auraient même pu rendre la monnaie de ce 7-1 si Aouedj et consorts en attaque et surtout Chouih, le portier du CRB, n'avaient pas été pas dans un bon jour. Peu importe, les Canaris ont donc réussi, sous la houlette de Aït Djoudi, à mettre à terre cette bête noire. Et dire qu'au départ, cette rencontre ne se présentait pas dans les meilleures conditions pour le coach kabyle, qui avait entre les mains une équipe décimée par les blessures et les suspensions. Mais qu'à cela ne tienne, le coach, comme il l'avait fait par le passé avec Belkalem, a eu l'audace de mettre dans le bain des jeunes produits du club, à l'image de Raieh, titularisé, qui a joué sans complexe avant de voir ses camarades Aiboud et Ihadadène rentrer en cours de jeu et faire de même. Des jeunes qui viennent d'apporter une preuve cinglante aux dirigeants qu'ils valaient mieux que certains joueurs importés à coups de millions de dinars. Les dirigeants se sont enfin rendus compte que Raieh, Aiboud, Ferguène et Ihaddadène constituaient l'avenir du club, alors qu'ils avaient tourné le dos à la formation.