Le chêne-liège constitue la seule richesse de la commune de Mizrana. Son exploitation par l'Observatoire national des forêts a rapporté, selon les propos du maire Mohamed Hachemani, une enveloppe de près de 6 milliards au terme de a campagne 2005. Pour rappel, le volume de la matière exploitée représente une infime partie de cet immense gisement. Car, pour des raisons de sécurité, les travailleurs ne s'aventuraient pas au sein de la forêt infestée de terroristes et de bombes, prêtes à exploser au moindre contact. Des choses qui n'ont pas, par ailleurs, découragé les exploitants illégaux qui pénétraient le maquis la nuit et ne ressortaient qu'à l'aube, les véhicules chargés de plusieurs stères. La forêt du chêne-liège couvre près de 80% du territoire de la commune et Mizrana qui dort sur une immense richesse capable de contribuer efficacement à son développement. Cependant, elle demeure pauvre, dépourvue de toute infrastructure capable de générer des fonds. La survie de la collectivité reste suspendue aux décisions du comité technique de wilaya. Mis à part le recrutement des travailleurs saisonniers, l'exploitation du chêne-liège ne procure aucun revenu à la commune. Aussi, l'actuel P/APC réclame, à cor et à cri, des autorités supérieures, la réalisation d'une unité de transformation du noble matériau pour faire bénéficier la main-d'œuvre locale et tirer les avantages fiscaux. Enfin, le même responsable garde l'espoir de voir un jour la première unité de transformation du liège, une richesse inépuisable, ouvrir ses portes dans la commune.